« Dessins à lacunes à traits horizontaux, ou comment se divertir l’esprit quand il est souverainement libre. Cela peut se réduire à un murmure. Deux éléments : le trait et le blanc épargné. Positif et négatif. Mais le négatif, par le jeu, peut devenir plus positif que le positif. Comment se fait-il qu’un murmure puisse fasciner le spectateur, le retenir captif, l’envelopper ? Comment se fait-il qu’une simple modulation puisse élever le spectateur comme une vague lente, comme une marée ? Cet homme prend contact, tout à coup, avec une nape de repos qui est en lui, vaste, inemployée. Une respiration plus simple. Une sorte d’accomplissement. La réponse à un appel trouvé au fond de soi, ou retrouvé. La découverte d’une autre dimension de l’être qui est là, subitement, familière. Un règne très calme, à peine souriant, « comme une musique. »