LIVRE ET ESSAIS SUR L’ART

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« Il y a des époques où le style seul domine, d’autres où le cri se fait très fortement entendre. Mais s’il y a un mouvement de va-et-vient de l’un l’autre, c’est sans doute parce qu’il y a une présence secrète du cri dans le style, du style dans le cri. »

Michel Seuphor, Le style et le cri. 4ème de couverture.

Carte de presse de Seuphor

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« Il y a des époques où le style seul domine, d’autres où le cri se fait très fortement entendre. Mais s’il y a un mouvement de va-et-vient de l’un l’autre, c’est sans doute parce qu’il y a une présence secrète du cri dans le style, du style dans le cri. »

Michel Seuphor, Le style et le cri. 4ème de couverture.

Carte de presse de Seuphor

Un renouveau de la peinture en Belgique flamande, Paris, éditions les Tendances nouvelles, 1932

Livres et essais sur l’art

Un renouveau de la peinture en Belgique flamande

La genèse du livre racontée par Seuphor dans Un siècle de libertés (p 181)
« Un beau jour il [Emil Zitya] m’annonça qu’il allait faire de l’édition et qu’il avait besoin de moi pour écrire un ouvrage sur l‘Art nouveau en Belgique, qui devait faire partie d’une collection qui traiterait aussi de l’Art nouveau en Roumanie, etc. Je commençais par refuser, car j’étais à Paris pour oublier la Belgique. De plus, l’idée de Cercle et Carré était dans l’air, je voyais beaucoup Torres-Garcia et je ne voulais pas vraiment écrire un ouvrage dont je n’avais pas eu l’idée moi-même. Mais voilà, il m’annonce qu’il m’offre… trois mille francs ! Une fortune, je pouvais vivre six mois avec une telle somme. Comment refuser ? Je donne mon accord et me mets entre parenthèses pendant deux mois. Je me rends en Belgique. Le premier mois, je l’ai passé à voyager dans tout le pays, à visiter tous les ateliers de peintres et de sculpteurs à Bruxelles, Anvers, Gand, etc. Puis je me suis établi à Lissewege, un petit village près de la côte, et j’ai passé le second mois assis à une table, à écrire. Ensuite, j’ai repris le chemin de Paris, mon manuscrit sous le bras. Quand je l’ai remis à Zitya pour obtenir le reste de mon dû, il s’est mis à hurler : « Mais qu’est-ce que tu as fait ? Il y a de quoi faire un livre de trois cents pages ! Ce dont j’ai besoin, c’est d’un texte pour une introduction de trente-deux pages, que je placerai avant les reproductions photographiques. Coupe dans ta prose et réduis-moi tout ça à trente-deux pages ! » Ces trente-deux pages m’ont demandé beaucoup plus de travail que tout l’ouvrage que j’avais écrit. C’était très mauvais, c’est le plus horrible travail que j’ai fait de toute ma vie … Et c’était une commande. Comme quoi il ne faut jamais être subordonné à qui que ce soit. De plus, l’ouvrage en définitive n’est jamais paru sous cette forme « réduite » car Zitya a fait faillite, et c’est seulement deux ans plus tard qu’un autre éditeur s’est intéressé à ce travail et l’a publié dans sa version d’origine. »

Livres et essais sur l’art

Un renouveau de la peinture en Belgique flamande

La genèse du livre racontée par Seuphor dans Un siècle de libertés (p 181)
« Un beau jour il [Emil Zitya] m’annonça qu’il allait faire de l’édition et qu’il avait besoin de moi pour écrire un ouvrage sur l‘Art nouveau en Belgique, qui devait faire partie d’une collection qui traiterait aussi de l’Art nouveau en Roumanie, etc. Je commençais par refuser, car j’étais à Paris pour oublier la Belgique. De plus, l’idée de Cercle et Carré était dans l’air, je voyais beaucoup Torres-Garcia et je ne voulais pas vraiment écrire un ouvrage dont je n’avais pas eu l’idée moi-même. Mais voilà, il m’annonce qu’il m’offre… trois mille francs ! Une fortune, je pouvais vivre six mois avec une telle somme. Comment refuser ? Je donne mon accord et me mets entre parenthèses pendant deux mois. Je me rends en Belgique. Le premier mois, je l’ai passé à voyager dans tout le pays, à visiter tous les ateliers de peintres et de sculpteurs à Bruxelles, Anvers, Gand, etc. Puis je me suis établi à Lissewege, un petit village près de la côte, et j’ai passé le second mois assis à une table, à écrire. Ensuite, j’ai repris le chemin de Paris, mon manuscrit sous le bras. Quand je l’ai remis à Zitya pour obtenir le reste de mon dû, il s’est mis à hurler : « Mais qu’est-ce que tu as fait ? Il y a de quoi faire un livre de trois cents pages ! Ce dont j’ai besoin, c’est d’un texte pour une introduction de trente-deux pages, que je placerai avant les reproductions photographiques. Coupe dans ta prose et réduis-moi tout ça à trente-deux pages ! » Ces trente-deux pages m’ont demandé beaucoup plus de travail que tout l’ouvrage que j’avais écrit. C’était très mauvais, c’est le plus horrible travail que j’ai fait de toute ma vie … Et c’était une commande. Comme quoi il ne faut jamais être subordonné à qui que ce soit. De plus, l’ouvrage en définitive n’est jamais paru sous cette forme « réduite » car Zitya a fait faillite, et c’est seulement deux ans plus tard qu’un autre éditeur s’est intéressé à ce travail et l’a publié dans sa version d’origine. »

Un renouveau de la peinture en Belgique flamande, Paris, éditions les Tendances nouvelles, 1932

LE MONDE EST PLEIN D’OISEAUX

Extrait p 202
Calf, qui ne s’y attendait pas, leva la tête :
–Ni savant ni monsieur, dit-il. Ils trinquèrent, hurlèrent, rirent, chahutèrent.
–Silence ! Cria Stummel, un instant de silence s’il vous plaît. J’ai une enquête à faire. Et, s’adressant directement à la Calf : où qu’t’as appris tout ça ?
–À l’école, fit Calf.
–À l’école, où ça ? –Loin d’ici, chef, je ne peux pas vous dire.
–Si tu sais l’english, l’arabe et les maths, et pourquoi qu’tu tiens la pelle ? –Pour apprendre à tenir la pelle. –Faut faire autre chose, mon vieux, t’es fait pour mieux.
–J’aime la pelle. Dans sa voix calme on entendait la conviction. Et la sérénité du regard s’y accordait.
–Il aime la pelle ! riaient-ils. Ben vrai, il l’aime ! Un jeune maçon, grand, sec, cheveux bouclés et nez camus : –Feriez mieux de le laisser tranquille, celui-là. Il y a longtemps que nous avons vu qu’il n’est pas des nôtres, comme vous et moi, quoi.
–Pardon, répliqua Calf, je ne voudrais pas être pris pour une exception. Je suis comme vous : je mange, je bois, je dors, je travaille, je suis syndiqué.
–Mais non, t’es pas comme nous, insista l’autre. Syndiqué, bien sûr, puisque c’est obligatoire. Mais tu n’es pas du parti et tu ne vas pas au bordel comme les copains……

Le monde est plein d'oiseaux

Michel Seuphor, éditions Hanc, Lauzanne, 1968

L'art abstrait, ses origines. Ses premiers maîtres.
Éditions Maeght, Paris, 1949

L'art abstrait, ses origines. Ses premiers maîtres. Traduit et publié en croate sous le titre Apstraktna umjetnost, éditions Mladost, Zagreb, 1959

L’art abstrait, ses origines, ses premiers maîtres

Extraits – Un siècle de liberté p 257

« Un soir, sur le boulevard Saint-Germain, nous rencontrons Maeght avec Seligman et Bazaine ; « Oh Seuphor ! Venez, je vous invite à prendre un verre à la Rhumerie martiniquaise. » Nous nous sommes installés sur la terrasse surélevée et Maeght me dit : « Tout ce que l’on raconte sur les origines de l’art abstrait est absurde. Les journaux ne disent que des imbécilités, on ne sait pas ce qui s’est passé, c’est vous qui le savez. Vous allez écrire un ouvrage sur l’histoire de l’art abstrait telle que vous la connaissez, telle que vous l’avez vécue.  Je vous donne carte blanche, vous pouvez écrire ce que vous voulez. Liberté totale…. Je vous donne trois minutes pour réfléchir et trois mois pour le faire. » Je n’ai pas laissé passer les trois minutes. J’ai dit : « D’accord ». Toutes mes affaires se trouvaient dans des caisses chez un garde-meuble. Je ne disposais donc ni de ma documentation ni de mes livres essentiels… Il me restait seulement ma mémoire, avec laquelle j’ai écrit L’Art abstrait, ses origines, et ses premiers maitres, aidé aussi par quelques ouvrages mis à ma disposition par Larionov et Nina Kandinsky.

… il n’existait rien sur le sujet, sauf, comme l’avait dit Maeght, des articles et des études qui mélangeaient tout. J’ai fait moi-même la mise en pages de l’ouvrage sur le petit lit que nous avions rue des Beaux-Arts, et c’est avec ça que je suis allé à l’imprimerie Union. Là, j’ai travaillé pendant au moins trois mois comme un ouvrier, à telle enseigne qu’un jour M. Pascal, le contremaitre de l’imprimerie, me dit : « Monsieur, ce matin, vous étiez en retard, vous n’étiez pas là à neuf heures ! » Devant mon étonnement, il ajoute : « Vous êtes un employé de la galerie Maeght, et les employés de Maeght, comme mes ouvriers, doivent arriver à l’heure ! » Bref, l’ouvrage est sorti à temps, avec une couverture dessinée par Arp.

…Le tirage a été épuisé tout de suite. On en a fait un second, sur papier plus mince pour qu’il coûte moins cher, et il a été daté de 1950, alors que nous étions encore en 1949. Et j’ai quand même touché des droits d’auteur. Pas beaucoup. »

L’art abstrait, ses origines, ses premiers maîtres

Extraits – Un siècle de liberté p 257

« Un soir, sur le boulevard Saint-Germain, nous rencontrons Maeght avec Seligman et Bazaine ; « Oh Seuphor ! Venez, je vous invite à prendre un verre à la Rhumerie martiniquaise. » Nous nous sommes installés sur la terrasse surélevée et Maeght me dit : « Tout ce que l’on raconte sur les origines de l’art abstrait est absurde. Les journaux ne disent que des imbécilités, on ne sait pas ce qui s’est passé, c’est vous qui le savez. Vous allez écrire un ouvrage sur l’histoire de l’art abstrait telle que vous la connaissez, telle que vous l’avez vécue.  Je vous donne carte blanche, vous pouvez écrire ce que vous voulez. Liberté totale…. Je vous donne trois minutes pour réfléchir et trois mois pour le faire. » Je n’ai pas laissé passer les trois minutes. J’ai dit : « D’accord ». Toutes mes affaires se trouvaient dans des caisses chez un garde-meuble. Je ne disposais donc ni de ma documentation ni de mes livres essentiels… Il me restait seulement ma mémoire, avec laquelle j’ai écrit L’Art abstrait, ses origines, et ses premiers maitres, aidé aussi par quelques ouvrages mis à ma disposition par Larionov et Nina Kandinsky.

… il n’existait rien sur le sujet, sauf, comme l’avait dit Maeght, des articles et des études qui mélangeaient tout. J’ai fait moi-même la mise en pages de l’ouvrage sur le petit lit que nous avions rue des Beaux-Arts, et c’est avec ça que je suis allé à l’imprimerie Union. Là, j’ai travaillé pendant au moins trois mois comme un ouvrier, à telle enseigne qu’un jour M. Pascal, le contremaitre de l’imprimerie, me dit : « Monsieur, ce matin, vous étiez en retard, vous n’étiez pas là à neuf heures ! » Devant mon étonnement, il ajoute : « Vous êtes un employé de la galerie Maeght, et les employés de Maeght, comme mes ouvriers, doivent arriver à l’heure ! » Bref, l’ouvrage est sorti à temps, avec une couverture dessinée par Arp.

…Le tirage a été épuisé tout de suite. On en a fait un second, sur papier plus mince pour qu’il coûte moins cher, et il a été daté de 1950, alors que nous étions encore en 1949. Et j’ai quand même touché des droits d’auteur. Pas beaucoup. »

L'art abstrait, ses origines. Ses premiers maîtres.
Éditions Maeght, Paris, 1949

L'art abstrait, ses origines. Ses premiers maîtres. Traduit et publié en croate sous le titre Apstraktna umjetnost, éditions Mladost, Zagreb, 1959

Dictionnaire de la peinture abstraite.
éditions Hazan, Paris 1957. Traduit et publié en anglais sous le titre Dictionary of abstract painting, éditions Tudor Publishing Company, New York, 1957

Dictionnaire de la peinture abstraite

Genèse de l’ouvrage racontée par Seuphor dans Un siècle de liberté, (p 133)
« J’avais fait la connaissance du directeur des éditions Hyperion – aujourd’hui disparues -, dont la spécialité était les ouvrages sur l’art. Cet homme un peu nerveux voulait absolument faire avec moi un dictionnaire, le premier, sur l’art abstrait. Un livre sensationnel, disait-il, exhaustif, indépassable ! Je trouvais l’idée excellente, et nous nous voyions presque tous les jours pour parler de cela. Il me donnait des directives que je comprenais plus ou moins bien, il était en fait très désordonné dans ses idées, mais très volontaire, ce qui fait que je me suis mis à écrire. Mais quelques mois plus tard, il tombe malade et meurt. Ce que j’avais fait pour lui était là en vrac, inutile, et quelques temps après on me demande de collaborer à un dictionnaire sur la peinture moderne en préparation chez Fernand Hazan. Très naturellement, mon travail pour un dictionnaire sur l’art abstrait a permis de mettre en chantier le second dictionnaire, celui-ci entièrement consacré à l’abstraction.

… Je n’ai pas beaucoup cherché en fait, car je m’intéressais à l’abstraction depuis ses débuts et, en tant que grand lecteur de revues et d’ouvrages un peu confidentiels, je connaissais tous les mouvements et les initiateurs de cette peinture. C’est, de plus, un exercice très formateur pour l’œil et l’esprit. Alliée à mes voyages à New York dans les mêmes milieux, ma connaissance de beaucoup de gens comme Dorothée Miller, la secrétaire d’Alfred Barr, conservateur du MoMA, ou de Sidney Janis, a fait qu’en cette fin des années cinquante j’avais une bonne photographie – et une grande documentation – sur l’art abstrait. Le reste était une question de choix, de tri et d’objectivité dans la … subjectivité. Nous avons parlé de Pollock, que naturellement j’ai traité avec l’importance qu’il a, bien que mon regard sur lui soit différent de celui de la plupart des observateurs. J’ai parlé de beaucoup de peintres dont pas mal, je crois, sont tombés dans l’oubli. Alors, quand on feuillette aujourd’hui cet ouvrage, il y a des choses qui peuvent sembler curieuses, mais pour ce qui est des éléments essentiels, je crois que rien ne manque. »

Dictionnaire de la peinture abstraite

Genèse de l’ouvrage racontée par Seuphor dans Un siècle de liberté, (p 133)
« J’avais fait la connaissance du directeur des éditions Hyperion – aujourd’hui disparues -, dont la spécialité était les ouvrages sur l’art. Cet homme un peu nerveux voulait absolument faire avec moi un dictionnaire, le premier, sur l’art abstrait. Un livre sensationnel, disait-il, exhaustif, indépassable ! Je trouvais l’idée excellente, et nous nous voyions presque tous les jours pour parler de cela. Il me donnait des directives que je comprenais plus ou moins bien, il était en fait très désordonné dans ses idées, mais très volontaire, ce qui fait que je me suis mis à écrire. Mais quelques mois plus tard, il tombe malade et meurt. Ce que j’avais fait pour lui était là en vrac, inutile, et quelques temps après on me demande de collaborer à un dictionnaire sur la peinture moderne en préparation chez Fernand Hazan. Très naturellement, mon travail pour un dictionnaire sur l’art abstrait a permis de mettre en chantier le second dictionnaire, celui-ci entièrement consacré à l’abstraction.

… Je n’ai pas beaucoup cherché en fait, car je m’intéressais à l’abstraction depuis ses débuts et, en tant que grand lecteur de revues et d’ouvrages un peu confidentiels, je connaissais tous les mouvements et les initiateurs de cette peinture. C’est, de plus, un exercice très formateur pour l’œil et l’esprit. Alliée à mes voyages à New York dans les mêmes milieux, ma connaissance de beaucoup de gens comme Dorothée Miller, la secrétaire d’Alfred Barr, conservateur du MoMA, ou de Sidney Janis, a fait qu’en cette fin des années cinquante j’avais une bonne photographie – et une grande documentation – sur l’art abstrait. Le reste était une question de choix, de tri et d’objectivité dans la … subjectivité. Nous avons parlé de Pollock, que naturellement j’ai traité avec l’importance qu’il a, bien que mon regard sur lui soit différent de celui de la plupart des observateurs. J’ai parlé de beaucoup de peintres dont pas mal, je crois, sont tombés dans l’oubli. Alors, quand on feuillette aujourd’hui cet ouvrage, il y a des choses qui peuvent sembler curieuses, mais pour ce qui est des éléments essentiels, je crois que rien ne manque. »

Dictionnaire de la peinture abstraite.
éditions Hazan, Paris 1957. Traduit et publié en anglais sous le titre Dictionary of abstract painting, éditions Tudor Publishing Company, New York, 1957

La Sculpture de ce siècle. Dictionnaire de la sculpture moderne,
Neuchâtel, Le Griffon, 1959

Traduit et publié en anglais par les éditions Braziler en 1960 à New York

Réédité en 2021 par les éditions Hassell Street Press.

LA SCULPTURE DE CE SIÈCLE

Dictionnaire de la sculpture moderne

Introduction dans la jaquette.
« Tout l’intérêt, tout l’engouement du public et des amateurs d’art s’est joué, depuis le début du siècle, autour de la peinture. C’est à peine si, à la veille de la dernière guerre, on eut pu nommer trois ou quatre grands sculpteurs dont les noms étaient mondialement connus. Il y a cinq ou six ans encore la sculpture pouvait être considérée comme l’enfant pauvre de l’art de ce temps. Quel miracle s’est alors opéré pour qu’elle sorte enfin de l’obscurité ? L’optique a changé, presque subitement, dans le monde entier. Les grands salons en plein air ont contribué pour beaucoup à cette mise en vedette, à cette meilleure compréhension. En même temps le nombre des sculpteurs augmente rapidement, les disciplines s’enrichissent, se diversifient chaque jour. La sculpture d’aujourd’hui est considérée partout comme un grand art d’avenir. La nécessité se faisait alors sentir d’un ouvrage traitant de la sculpture de ce siècle dans son ensemble. Ce livre attendu le voici. Après un parallèle avec la peinture actuelle, qui s’imposait, on y trouvera un exposé historique de la sculpture, s’étendant de Rodin jusqu’aux dernières données de l’actualité dans les principaux pays du monde. Le problème du relief est ensuite abordé, ainsi que celui du rapport de la sculpture et de l’architecture. Enfin, un dictionnaire biographique rendant compte de 432 sculpteurs complète l’ouvrage. Cet ensemble est illustré de 411 images judicieusement choisies. Une somme sur la sculpture ? En tout cas, une somme d’informations inégalées à ce jour sur la sculpture de ce siècle. »

LA SCULPTURE DE CE SIÈCLE

Dictionnaire de la sculpture moderne

Introduction dans la jaquette.
« Tout l’intérêt, tout l’engouement du public et des amateurs d’art s’est joué, depuis le début du siècle, autour de la peinture. C’est à peine si, à la veille de la dernière guerre, on eut pu nommer trois ou quatre grands sculpteurs dont les noms étaient mondialement connus. Il y a cinq ou six ans encore la sculpture pouvait être considérée comme l’enfant pauvre de l’art de ce temps. Quel miracle s’est alors opéré pour qu’elle sorte enfin de l’obscurité ? L’optique a changé, presque subitement, dans le monde entier. Les grands salons en plein air ont contribué pour beaucoup à cette mise en vedette, à cette meilleure compréhension. En même temps le nombre des sculpteurs augmente rapidement, les disciplines s’enrichissent, se diversifient chaque jour. La sculpture d’aujourd’hui est considérée partout comme un grand art d’avenir. La nécessité se faisait alors sentir d’un ouvrage traitant de la sculpture de ce siècle dans son ensemble. Ce livre attendu le voici. Après un parallèle avec la peinture actuelle, qui s’imposait, on y trouvera un exposé historique de la sculpture, s’étendant de Rodin jusqu’aux dernières données de l’actualité dans les principaux pays du monde. Le problème du relief est ensuite abordé, ainsi que celui du rapport de la sculpture et de l’architecture. Enfin, un dictionnaire biographique rendant compte de 432 sculpteurs complète l’ouvrage. Cet ensemble est illustré de 411 images judicieusement choisies. Une somme sur la sculpture ? En tout cas, une somme d’informations inégalées à ce jour sur la sculpture de ce siècle. »

La Sculpture de ce siècle. Dictionnaire de la sculpture moderne,
Neuchâtel, Le Griffon, 1959

Traduit et publié en anglais par les éditions Braziler en 1960 à New York

Réédité en 2021 par les éditions Hassell Street Press.

The idea of Construction. Notes and reflections,
catalogue de l’exposition Construction and Geometry in Painting, galerie Chalette, New York, 1960)

The idea of Construction

Extrait
« There is no more specifically human task than to build. Everything that is is constructed, from the atom to the flower, from the Chinese ideogram to the cathedral, from the prehistoric tool to a Mozart quartet. To be sure, the passive acquiescence in the established order calls forth the reaction of man’s vital forces that seek a beyond that is ever new. But there is no more urgent battle today than the about-face needed to push back the disintegration that is everywhere gaining ground.
There will always be lies to demolish, diseases to cure by cutting into the living flesh, faults to denounce, hatreds to overcome in ourselves. There will always be the destructive spirit to destroy in ourselves. But it is still by constructing that man destroys best and most surely. This was what the cubist painters did: by building the painting, in spite of the subject, they destroyed the latter and gave pure form the possibility of coming into being. »

The idea of Construction

Extrait
« There is no more specifically human task than to build. Everything that is is constructed, from the atom to the flower, from the Chinese ideogram to the cathedral, from the prehistoric tool to a Mozart quartet. To be sure, the passive acquiescence in the established order calls forth the reaction of man’s vital forces that seek a beyond that is ever new. But there is no more urgent battle today than the about-face needed to push back the disintegration that is everywhere gaining ground.
There will always be lies to demolish, diseases to cure by cutting into the living flesh, faults to denounce, hatreds to overcome in ourselves. There will always be the destructive spirit to destroy in ourselves. But it is still by constructing that man destroys best and most surely. This was what the cubist painters did: by building the painting, in spite of the subject, they destroyed the latter and gave pure form the possibility of coming into being. »

The idea of Construction. Notes and reflections,
catalogue de l’exposition Construction and Geometry in Painting, galerie Chalette, New York, 1960)

La peinture abstraite en Flandre, Bruxelles, Arcade, 1963

Également publié en néerlandais

La peinture abstraite en Flandre

Genèse de l’ouvrage racontée par Michel Seuphor dans Une vie à angle droit (p 145)
« Au début des années soixante, je me suis occupé de mon ancien pays, la Belgique, la Flandre en particulier. Maurice Naessens, directeur de la Banque de Paris et des Pays-Bas à Bruxelles a voulu faire ma connaissance, et m’a demandé d’écrire un livre sur l’art abstrait en Belgique, c’est-à-dire pour lui en Flandre. J’ai commencé par refuser, estimant que j’étais depuis trop longtemps à Paris pour savoir ce qui se passait en Belgique. J’en savais davantage sur New York que sur la Flandre. Mais dans la conversation, il m’a prouvé que j’étais plus au courant que je ne le croyais. J’ai accepté, mais j’ai demandé l’assistance de trois collaborateurs, ce qu’il m’a accordé. C’était Maurits Bilcke, Sosset et Wallravens. Nous avons fait ce livre qui a demandé deux ans de travail et de multiples voyages en Flandre ou j’ai visité tous les artistes, tous les ateliers. Nous avons eu d’innombrables réunions de travail dont une a duré seize heures, agrémentée de deux repas dans des restaurants, pendant lesquels nous discutions encore. Naessens, personnage remarquable, suivait tout cela, c’était son sport. L’homme était extraordinaire. Il est devenu un ami très cher. Un jour, il a évoqué l’insertion de mes œuvres dans ce livre. Je m’y suis d’abord opposé, du fait que le livre était de moi. Mais mes trois collègues considéraient que je devais y figurer. Naessens les a chargé de faire un choix, dans mon atelier, hors de ma présence.
Je me suis, dans ce livre, exprimé avec une totale indépendance. Il était difficile de publier un tel ouvrage là-bas, où règne un esprit de province. Aussi a-t-il été mal accueilli, j’ai presque été injurié, et la critique a été très mauvaise. Il a néanmoins été publié en quatre langues : le français pour l’édition originale, l’anglais, l’allemand et le néerlandais. Malgré sa mauvaise réception, il a été rapidement vendu et c’est un des rares ouvrages publiés par la Banque, qui en a sorti une quarantaine, à avoir été réimprimé. »

La peinture abstraite en Flandre

Genèse de l’ouvrage racontée par Michel Seuphor dans Une vie à angle droit (p 145)
« Au début des années soixante, je me suis occupé de mon ancien pays, la Belgique, la Flandre en particulier. Maurice Naessens, directeur de la Banque de Paris et des Pays-Bas à Bruxelles a voulu faire ma connaissance, et m’a demandé d’écrire un livre sur l’art abstrait en Belgique, c’est-à-dire pour lui en Flandre. J’ai commencé par refuser, estimant que j’étais depuis trop longtemps à Paris pour savoir ce qui se passait en Belgique. J’en savais davantage sur New York que sur la Flandre. Mais dans la conversation, il m’a prouvé que j’étais plus au courant que je ne le croyais. J’ai accepté, mais j’ai demandé l’assistance de trois collaborateurs, ce qu’il m’a accordé. C’était Maurits Bilcke, Sosset et Wallravens. Nous avons fait ce livre qui a demandé deux ans de travail et de multiples voyages en Flandre ou j’ai visité tous les artistes, tous les ateliers. Nous avons eu d’innombrables réunions de travail dont une a duré seize heures, agrémentée de deux repas dans des restaurants, pendant lesquels nous discutions encore. Naessens, personnage remarquable, suivait tout cela, c’était son sport. L’homme était extraordinaire. Il est devenu un ami très cher. Un jour, il a évoqué l’insertion de mes œuvres dans ce livre. Je m’y suis d’abord opposé, du fait que le livre était de moi. Mais mes trois collègues considéraient que je devais y figurer. Naessens les a chargé de faire un choix, dans mon atelier, hors de ma présence.
Je me suis, dans ce livre, exprimé avec une totale indépendance. Il était difficile de publier un tel ouvrage là-bas, où règne un esprit de province. Aussi a-t-il été mal accueilli, j’ai presque été injurié, et la critique a été très mauvaise. Il a néanmoins été publié en quatre langues : le français pour l’édition originale, l’anglais, l’allemand et le néerlandais. Malgré sa mauvaise réception, il a été rapidement vendu et c’est un des rares ouvrages publiés par la Banque, qui en a sorti une quarantaine, à avoir été réimprimé. »

La peinture abstraite en Flandre, Bruxelles, Arcade, 1963

Également publié en néerlandais

La peinture abstraite, sa genèse son expansion
Édition Flammarion 1964

Édition allemande, Abstrakte Malerei : Von Kandinsky bis z. Gegenwart, éditions Knaur, Munich, 1964

Édition anglaise, Abstract Painting fifty years of accomplishment from Kandinsky to Jackson Pollock, éditions Dell Publishing Co, New York, 1964

Édition espagnole, Pintura Abstracta,
éditions Lexicón Kapelusz, Buenos Aires 1965

Édition Italienne, Pittori Astrati, éditions Il Saggiatore, Milan, 1962

Édition format poche, Flammarion 1964 (également en anglais et néerlandais)

La peinture abstraite,

sa genèse, son expansion

Introduction de l’édition originale
« Après avoir publié plusieurs ouvrages sur l’art abstrait dont il fut, en 1949, le premier historien, Michel Seuphor, sans nullement se répéter, brosse ici, d’une main vive, le panorama complet de ce vaste mouvement. Rien n’est laissé dans l’ombre, ni les prémices de la peinture abstraite dans le cubisme et le futurisme, ni les luttes des années obscures entre les deux guerres, ni le triomphal épanouissement depuis 1950. »
« Le document majeur de Michel SEUPHOR, écrit J.M Campagne, est une page nouvelle qu’on arrachera difficilement de l’histoire de l’art contemporain ».
Et Raymond Cogniat : « jamais nous n’avons eu une histoire aussi précise et aussi vivante. »
131 illustrations, la plupart en couleurs, complètent l’exposé par des exemples attentivement choisis parmi les artistes des principaux pays du monde.

La peinture abstraite,

sa genèse, son expansion

Introduction de l’édition originale
« Après avoir publié plusieurs ouvrages sur l’art abstrait dont il fut, en 1949, le premier historien, Michel Seuphor, sans nullement se répéter, brosse ici, d’une main vive, le panorama complet de ce vaste mouvement. Rien n’est laissé dans l’ombre, ni les prémices de la peinture abstraite dans le cubisme et le futurisme, ni les luttes des années obscures entre les deux guerres, ni le triomphal épanouissement depuis 1950. »
« Le document majeur de Michel SEUPHOR, écrit J.M Campagne, est une page nouvelle qu’on arrachera difficilement de l’histoire de l’art contemporain ».
Et Raymond Cogniat : « jamais nous n’avons eu une histoire aussi précise et aussi vivante. »
131 illustrations, la plupart en couleurs, complètent l’exposé par des exemples attentivement choisis parmi les artistes des principaux pays du monde.

La peinture abstraite, sa genèse son expansion
Édition Flammarion 1964

Édition allemande, Abstrakte Malerei : Von Kandinsky bis z. Gegenwart, éditions Knaur, Munich, 1964

Édition anglaise, Abstract Painting fifty years of accomplishment from Kandinsky to Jackson Pollock, éditions Dell Publishing Co, New York, 1964

Édition espagnole, Pintura Abstracta,
éditions Lexicón Kapelusz, Buenos Aires 1965

Édition Italienne, Pittori Astrati, éditions Il Saggiatore, Milan, 1962

Édition format poche, Flammarion 1964 (également en anglais et néerlandais)

Le style et le cri quatorze essais sur l’art de ce siècle
Éditions du seuil, 1965, traduit en allemand, italien et polonais

Le style et le cri

quatorze essais sur l’art de ce siècle

Préambule de l’auteur
« Un livre est un climat. J’ai assemblé ces quatorze essais pour ceux qui ont aimé l’esprit de mes précédents ouvrages et me demandent de nouvelles lectures. Quelques-uns des textes qui composent le volume ont été publiés précédemment dans des revues d’art. Ils ont tous été refondus et notablement enrichis.
Les six chapitres de la première partie veulent être un porche historique, d’où partent quelques commencements absolus de l’art du premier tiers de ce siècle. Si le cubisme et le surréalisme en sont absents, c’est parce que de très bons ouvrages existent sur ces mouvements. Je n’avais pas de point de vue personnel à y ajouter.
Les essais de la seconde partie s’efforcent de montrer l’interaction des idées et des œuvres. Dans ces développements de pensées abstraites, deux courtes monographies s’insèrent comme des exemples concrets : Arp et Mondrian. Je l’ai voulu ainsi non seulement par ce que, parmi les artistes des quarante dernières années, ce sont eux que j’ai le plus approchés, mais parce que, complémentaires, leurs œuvres ont exercé une influence capitale sur l’esprit du siècle et qu’elles ne cessent de grandir encore.
Après ces exposés, la troisième partie, qui donne son titre au livre, se présente comme un second porche, sorte de projection agrandie du premier. Dialectique de l’art de ce temps par pincées d’idées, qui ne prétendent nullement épuiser les problèmes ni établir des lois, mais veulent ouvrir, aussi largement que possible, les accès de la réflexion chez le lecteur, afin qu’il se mette lui-même dans le champ du discours qui n’a pas de fin. »

Le style et le cri

quatorze essais sur l’art de ce siècle

Préambule de l’auteur
« Un livre est un climat. J’ai assemblé ces quatorze essais pour ceux qui ont aimé l’esprit de mes précédents ouvrages et me demandent de nouvelles lectures. Quelques-uns des textes qui composent le volume ont été publiés précédemment dans des revues d’art. Ils ont tous été refondus et notablement enrichis.
Les six chapitres de la première partie veulent être un porche historique, d’où partent quelques commencements absolus de l’art du premier tiers de ce siècle. Si le cubisme et le surréalisme en sont absents, c’est parce que de très bons ouvrages existent sur ces mouvements. Je n’avais pas de point de vue personnel à y ajouter.
Les essais de la seconde partie s’efforcent de montrer l’interaction des idées et des œuvres. Dans ces développements de pensées abstraites, deux courtes monographies s’insèrent comme des exemples concrets : Arp et Mondrian. Je l’ai voulu ainsi non seulement par ce que, parmi les artistes des quarante dernières années, ce sont eux que j’ai le plus approchés, mais parce que, complémentaires, leurs œuvres ont exercé une influence capitale sur l’esprit du siècle et qu’elles ne cessent de grandir encore.
Après ces exposés, la troisième partie, qui donne son titre au livre, se présente comme un second porche, sorte de projection agrandie du premier. Dialectique de l’art de ce temps par pincées d’idées, qui ne prétendent nullement épuiser les problèmes ni établir des lois, mais veulent ouvrir, aussi largement que possible, les accès de la réflexion chez le lecteur, afin qu’il se mette lui-même dans le champ du discours qui n’a pas de fin. »

Le style et le cri quatorze essais sur l’art de ce siècle
Éditions du seuil, 1965, traduit en allemand, italien et polonais

Le commerce de l’art
Édition Desclée de Brouwer, Paris, 1966

Le commerce de l’art

Quatrième de couverture
« La vie artistique est devenue un phénomène social : il n’est personne, aujourd’hui, qui ne puisse, d’une façon ou de l’autre, avoir un certain commerce avec l’art. Pour beaucoup, c’est à la critique qu’on le doit ; elle crée la mode, mobilise les foules, et rares sont les peintres actuels qui ne lui doivent rien. Ce pouvoir absolu a ses excès, mais son rôle reste d’importance : il n’y a pas de culture sans discussion, sans controverse, sans tumulte. Mais le critique comme l’artiste sont devenus des professionnels ; l’amateur est un homme libre. Chacun est cet amateur d’art en puissance. Il y a enfin le marchand pour qui la bonne peinture est celle qui se vend. Ici le mouvement s’accélère : cinquante ans pour que les impressionnistes atteignent des prix considérables, mais trente seulement pour les cubistes, dix pour les abstraits, cinq pour les informelles. Une seule saison pour faire monter le pop’art au zénith… et alors tout change : derrière l’amateur d’art, le spéculateur paraît. Pourtant on sent bien que la création artistique reste au-delà de ces phénomènes : il y a toujours en elle une part qui échappe à la raison, à toute analyse discursive. L’artiste, qui ne veut rien prouver, s’abandonne au lecteur, au contemplateur, et réveille des lumières qui sont en lui. L’art est une communion verticale, un certain bonheur d’être et de vouloir qui est peut-être la conscience profonde du monde, et, comme telle, libre de tout programme comme de l’emprise du temps. »

Le commerce de l’art

Quatrième de couverture
« La vie artistique est devenue un phénomène social : il n’est personne, aujourd’hui, qui ne puisse, d’une façon ou de l’autre, avoir un certain commerce avec l’art. Pour beaucoup, c’est à la critique qu’on le doit ; elle crée la mode, mobilise les foules, et rares sont les peintres actuels qui ne lui doivent rien. Ce pouvoir absolu a ses excès, mais son rôle reste d’importance : il n’y a pas de culture sans discussion, sans controverse, sans tumulte. Mais le critique comme l’artiste sont devenus des professionnels ; l’amateur est un homme libre. Chacun est cet amateur d’art en puissance. Il y a enfin le marchand pour qui la bonne peinture est celle qui se vend. Ici le mouvement s’accélère : cinquante ans pour que les impressionnistes atteignent des prix considérables, mais trente seulement pour les cubistes, dix pour les abstraits, cinq pour les informelles. Une seule saison pour faire monter le pop’art au zénith… et alors tout change : derrière l’amateur d’art, le spéculateur paraît. Pourtant on sent bien que la création artistique reste au-delà de ces phénomènes : il y a toujours en elle une part qui échappe à la raison, à toute analyse discursive. L’artiste, qui ne veut rien prouver, s’abandonne au lecteur, au contemplateur, et réveille des lumières qui sont en lui. L’art est une communion verticale, un certain bonheur d’être et de vouloir qui est peut-être la conscience profonde du monde, et, comme telle, libre de tout programme comme de l’emprise du temps. »

Le commerce de l’art
Édition Desclée de Brouwer, Paris, 1966

Le jeu et la règle
Éditions Michèle Broutta, Paris, 1975 ; et en italien par la galerie Beniamino de San Remo, également en 1975

Le jeu et la règle

Extrait
« Comment se fait-il que le jeu produise la règle ?
Simplement parce qu’il a besoin d’elle pour durer. D’ailleurs la règle est déjà dans le jeu par le rythme et la répétition qui lui sont naturels.
Le jeu répugne à l’anarchie qui le disperse et gaspille ses moyens. Même s’il se formule en opposition à la règle, le jeu la retrouve en lui-même, parce qu’il n’y a pas de jeu sans une certaine méthode, sans une certaine thématique, sans une certaine économie. Je me moque des règles, dit le poète ; je me joue de toutes les disciplines du monde, dit l’artiste en quête d’expressions inédites. Et ce faisant ils créent la règle nouvelle qui, bientôt, apparaîtra comme une sœur jumelle de l’ancienne. »

Le jeu et la règle

Extrait
« Comment se fait-il que le jeu produise la règle ?
Simplement parce qu’il a besoin d’elle pour durer. D’ailleurs la règle est déjà dans le jeu par le rythme et la répétition qui lui sont naturels.
Le jeu répugne à l’anarchie qui le disperse et gaspille ses moyens. Même s’il se formule en opposition à la règle, le jeu la retrouve en lui-même, parce qu’il n’y a pas de jeu sans une certaine méthode, sans une certaine thématique, sans une certaine économie. Je me moque des règles, dit le poète ; je me joue de toutes les disciplines du monde, dit l’artiste en quête d’expressions inédites. Et ce faisant ils créent la règle nouvelle qui, bientôt, apparaîtra comme une sœur jumelle de l’ancienne. »

Le jeu et la règle
Éditions Michèle Broutta, Paris, 1975 ; et en italien par la galerie Beniamino de San Remo, également en 1975

Le système et la règle
Essai publié pour la première fois en 1966 dans le Catalogue de la rétrospective Michel Seuphor au Musée des beaux-arts de Nantes du 11 juin au 15 septembre 1966

Il a été ensuite republié dans le catalogue édité par Mercatorfonds à Anvers en 1972

La galerie Rizzoli à Rome a également publié une version italienne sous le titre II sistema e la regola, en 1969

Le système et la règle

Extrait
« Le système est au philosophe professionnel ce que la règle est à l’homme sensé. Le système tend naturellement à l’hégémonie, à une sorte d’impérialisme intellectuel. C’est un moule. Le système ne dialogue pas, il se veut monolithe et sans appel. L’affronter c’est en être vaincu, c’est être équarri impitoyablement.
La règle, elle, n’a rien d’une machine. On la manie. On n’est pas fait par elle : elle se fait à nous, à notre usage. Elle ne prétend pas être complète en elle-même comme fait le système ; elle n’est qu’un détail de notre manière de vivre, mais un détail qui nous accompagne, nous guide. Il y a toujours moyen d’assouplir un peu la règle, de s’en écarter, comme d’un chemin idéal, sans le perdre de vue pourtant. On peut lui dire « peut-être… », tandis que le système commande le oui ou le non sans équivoque et sans nuance. »

Le système et la règle

Extrait
« Le système est au philosophe professionnel ce que la règle est à l’homme sensé. Le système tend naturellement à l’hégémonie, à une sorte d’impérialisme intellectuel. C’est un moule. Le système ne dialogue pas, il se veut monolithe et sans appel. L’affronter c’est en être vaincu, c’est être équarri impitoyablement.
La règle, elle, n’a rien d’une machine. On la manie. On n’est pas fait par elle : elle se fait à nous, à notre usage. Elle ne prétend pas être complète en elle-même comme fait le système ; elle n’est qu’un détail de notre manière de vivre, mais un détail qui nous accompagne, nous guide. Il y a toujours moyen d’assouplir un peu la règle, de s’en écarter, comme d’un chemin idéal, sans le perdre de vue pourtant. On peut lui dire « peut-être… », tandis que le système commande le oui ou le non sans équivoque et sans nuance. »

Le système et la règle
Essai publié pour la première fois en 1966 dans le Catalogue de la rétrospective Michel Seuphor au Musée des beaux-arts de Nantes du 11 juin au 15 septembre 1966

Il a été ensuite republié dans le catalogue édité par Mercatorfonds à Anvers en 1972

La galerie Rizzoli à Rome a également publié une version italienne sous le titre II sistema e la regola, en 1969

Cercle et carré, Michel Seuphor, Éditions Pierre Belfond, 1971

cercle et carré

Extrait du texte d’introduction de Michel Seuphor intitulé « pour faire le point » dans le livre Cercle et Carré–Michel SEUPHOR, Editions Pierre Belfond, 1971. (Pages 27-28)

« Que doit-on penser aujourd’hui des textes assemblés dans les trois numéros de la revue et que voici soustraits à la rareté ? D’une certaine manière on peut considérer cercle et carré comme un gros chantier intellectuel en train d’organiser ses premiers fondements. On y voit déjà des grues de toutes les puissances. Certaines d’entre elles ne tiennent pas du tout les promesses de leur vigueur apparente. En disant cela, je pense surtout à mon propre texte du premier numéro. Je le trouve simpliste quant à la pensée, beaucoup trop touffu quant à l’expression. Son jacobisme doctrinaire a satisfait, à l’époque, le plus grand nombre des membres du groupe, si bien qu’il nous servit de manifeste. Je ne saurais l’avaliser aujourd’hui. Ma formulation actuelle serait beaucoup plus nuancée*. À vrai dire, je n’ai professé ce rationalisme violent que pendant les quelques mois de la durée du groupe (peut-être en opposition à la pensée plus labile de Torrès-Garcia), on ne le retrouve nulle part, je pense, dans mes écrits antérieurs ou postérieurs. Peut-être ce ton cassant et péremptoire était-il nécessaire pour créer l’impact sur les esprits et donner substance à une attitude mentale diamétralement opposée au climat trouble du surréalisme. Je vois clairement, aujourd’hui, qu’en combattant le dogmatisme clérical des surréalistes nous risquions de tomber dans une affirmation antinomique non moins dogmatique et cléricale**.
Quoi qu’on puisse juger, cercle et carré est maintenant un moment de l’histoire que personne ne pense plus à méconnaitre ou à rejeter. Son importance lui vient, encore une fois, de l’amplification de ses échos dans les faits successifs de la vie artistique. Et, dans ce sens, son action aura bel et bien été libératrice. »
*On peut lire, à ce propos, les remarques de la fin de Le style et le cri, pp 245-274
**J’ai beaucoup défendu l’art géométrique au cours de ma vie déjà longue – au point que j’ai pu être accusé de sectarisme – mais je n’hésite pas à dire que si, par quelque aberration politique, on devait ériger le cercle et le carré en système esthétique obligatoire avec exclusion de tout le reste, je m’insurgerais tout de suite pour clouer au poteau cet art que j’aime. Liberté, première servie ! »

cercle et carré

Extrait du texte d’introduction de Michel Seuphor intitulé « pour faire le point » dans le livre Cercle et Carré–Michel SEUPHOR, Editions Pierre Belfond, 1971. (Pages 27-28)

« Que doit-on penser aujourd’hui des textes assemblés dans les trois numéros de la revue et que voici soustraits à la rareté ? D’une certaine manière on peut considérer cercle et carré comme un gros chantier intellectuel en train d’organiser ses premiers fondements. On y voit déjà des grues de toutes les puissances. Certaines d’entre elles ne tiennent pas du tout les promesses de leur vigueur apparente. En disant cela, je pense surtout à mon propre texte du premier numéro. Je le trouve simpliste quant à la pensée, beaucoup trop touffu quant à l’expression. Son jacobisme doctrinaire a satisfait, à l’époque, le plus grand nombre des membres du groupe, si bien qu’il nous servit de manifeste. Je ne saurais l’avaliser aujourd’hui. Ma formulation actuelle serait beaucoup plus nuancée*. À vrai dire, je n’ai professé ce rationalisme violent que pendant les quelques mois de la durée du groupe (peut-être en opposition à la pensée plus labile de Torrès-Garcia), on ne le retrouve nulle part, je pense, dans mes écrits antérieurs ou postérieurs. Peut-être ce ton cassant et péremptoire était-il nécessaire pour créer l’impact sur les esprits et donner substance à une attitude mentale diamétralement opposée au climat trouble du surréalisme. Je vois clairement, aujourd’hui, qu’en combattant le dogmatisme clérical des surréalistes nous risquions de tomber dans une affirmation antinomique non moins dogmatique et cléricale**.
Quoi qu’on puisse juger, cercle et carré est maintenant un moment de l’histoire que personne ne pense plus à méconnaitre ou à rejeter. Son importance lui vient, encore une fois, de l’amplification de ses échos dans les faits successifs de la vie artistique. Et, dans ce sens, son action aura bel et bien été libératrice. »
*On peut lire, à ce propos, les remarques de la fin de Le style et le cri, pp 245-274
**J’ai beaucoup défendu l’art géométrique au cours de ma vie déjà longue – au point que j’ai pu être accusé de sectarisme – mais je n’hésite pas à dire que si, par quelque aberration politique, on devait ériger le cercle et le carré en système esthétique obligatoire avec exclusion de tout le reste, je m’insurgerais tout de suite pour clouer au poteau cet art que j’aime. Liberté, première servie ! »

Cercle et carré, Michel Seuphor, Éditions Pierre Belfond, 1971

L’art libre est la conscience du temps

Essai édité pour l’exposition 60 ans d’art abstrait à la Maison de la culture de Reims, 1975.

Extrait

« Il a été donné au premier quart de ce siècle d’être témoin de la plus grande révolution esthétique de toute l’histoire des arts plastiques. Cela s’est accompli dans un laps de temps relativement court qui va, grosso modo, de 1910 à 1920. Il s’est simplement agi de la découverte de l’autonomie de l’art vis-à-vis de la nature et de toutes les conséquences de cette découverte. L’art allait être libéré de la représentation des objets extérieurs pour devenir le créateur de ses propres lois, de ses propres méthodes d’expression, de ses propres canons esthétiques et le prospecteur même de ses motivations. En somme, une nouvelle vision du monde proposait à chaque artiste d’être l’inventeur de soi. C’est en lui-même que l’artiste créateur trouvera dorénavant ses thèmes, à côté de l’impulsion à les développer, à les conduire à des options et des quêtes toujours nouvelles. »

L’art libre est la conscience du temps

Essai édité pour l’exposition 60 ans d’art abstrait à la Maison de la culture de Reims, 1975.

Extrait

« Il a été donné au premier quart de ce siècle d’être témoin de la plus grande révolution esthétique de toute l’histoire des arts plastiques. Cela s’est accompli dans un laps de temps relativement court qui va, grosso modo, de 1910 à 1920. Il s’est simplement agi de la découverte de l’autonomie de l’art vis-à-vis de la nature et de toutes les conséquences de cette découverte. L’art allait être libéré de la représentation des objets extérieurs pour devenir le créateur de ses propres lois, de ses propres méthodes d’expression, de ses propres canons esthétiques et le prospecteur même de ses motivations. En somme, une nouvelle vision du monde proposait à chaque artiste d’être l’inventeur de soi. C’est en lui-même que l’artiste créateur trouvera dorénavant ses thèmes, à côté de l’impulsion à les développer, à les conduire à des options et des quêtes toujours nouvelles. »

L'art abstrait en 4 volumes
(le 3' et le 4' en collaboration avec Michel Ragon), Paris, Maeght, 1970-1974

L’art abstrait

Introduction générale

« En 1949, Michel Seuphor publiait chez Maeght éditeur la première grande étude d’ensemble sur les origines et les débuts de l’art abstrait. Cet ouvrage, devenu historique, a été le livre de référence pour toutes les études postérieures entreprises sur ce sujet par les critiques et les historiens d’art. Le grand mouvement révolutionnaire du XXe siècle dans les arts plastiques s’est développé, s’est enrichi de l’apport des nouvelles générations, a débordé les limites du vieux continent pour s’étendre au monde entier. Michel Seuphor a composé les 2 premiers volumes de cette grande histoire de l’art abstrait, véritablement la somme des ouvrages de base du courant le plus important de l’art du XXe siècle ; pour les volumes 3 et 4, il s’est associé à Michel Ragon, chacun traitant les sujets et pays dont il avait la connaissance la plus approfondie (par la suite, Michel Ragon édita un cinquième volume avec Marcelin Pleynet). »

Introduction de chaque volume

Volume 1 :
« Le premier volume consacré aux origines et aux premiers maîtres de l’art abstrait a été composé par Michel Seuphor dont l’essai pénétrant étudie en profondeur cette période de découvertes fécondes. Nul n’était plus qualifié pour le faire que l’ami et le biographe de Mondrian, l’animateur du groupe « cercle et carré », l’auteur de nombreux ouvrages sur les artistes non figuratifs, peintre lui-même et observateur clairvoyant depuis 1922 des conquêtes successives de l’abstraction. L’étude historique et critique de Michel Seuphor est complétée par des textes et des témoignages de Kandinsky, Arp, Picabia, Delaunay, Mondrian, Malevitch, Van Doesburg, Magnelli, Joseph Delteil et Guy Habasque. L’Illustration comporte 63 planches en couleurs et 195 reproductions en noir. »

Volume 2 :
« Pendant la période de l’entre-deux-guerres, objet de ce deuxième volume, l’art abstrait prend un nouvel essor. Il va s’approfondir et se fortifier grâce aux recherches théoriques des peintres, notamment Kandinsky, et par la pratique des artistes en peinture, en sculpture et dans toutes les branches de l’art. Des échanges fructueux s’établissent, des centres de recherche et d’enseignement se créent, comme le célèbre Bauhaus de Weimar et Dessau. De nombreuses revues et publications paraissent, les expositions d’œuvres non figuratives se multiplient, des groupes, tels « cercle et carré » ou « abstraction-création » permettent aux artistes d’associer leurs efforts et de diffuser leurs œuvres et leurs idées. Le mouvement s’enrichit en se diversifiant, se propage à tous les pays d’Europe, aux États-Unis, au Brésil, au Japon.
Michel Seuphor dresse un panorama vivant de ces 20 années d’intense activité créatrice auxquelles il a été étroitement associé. Ses analyses sont complétées par des textes écrits à l’époque, notamment de van Doesburg, Georges Valmier, Schwitters et Joseph Freeman. Enfin une partie biographique comporte plus de 120 notices sur les artistes, la plupart illustrées d’une œuvre ou d’un portrait. L’illustration comprend 65 planches en couleur et 270 reproductions en noir. »

Volume 3 :
« La période qui a suivi la fin de la deuxième guerre mondiale a vu le triomphe de l’art abstrait dans tous les pays, après des luttes et des controverses très vives et à travers des personnalités des courants divers et souvent opposés. Plusieurs phases se sont succédées et plusieurs esthétiques se sont affrontées sous le signe de l’abstraction qui s’est révélée d’une extraordinaire fécondité.
Pour ce volume, Michel Seuphor nous fait découvrir ce qui émerge et se construit en France de 1939 à 1950. Il dresse ensuite un premier panorama des formes et courants qui se développent, jusqu’en 1968, en Belgique, Allemagne, Suisse, Autriche, Grande-Bretagne et Irlande, Islande, Italie, Portugal, et Pologne. L’illustration de ce troisième volume comprend 77 planches en couleur et 311 reproductions en noir. »

Volume 4 :
« Après deux volumes consacrés à l’art abstrait de 1910 à 1918 et un volume présentant l’art abstrait européen de 1939 à aujourd’hui, Michel Ragon et Michel Seuphor se sont de nouveau réunis pour analyser l’apport des autres continents. Amérique, Afrique, Asie et Océanie, pendant la même période, et terminer ainsi le tableau le plus complet et le plus précis de l’art abstrait.
L’ouvrage est augmenté de notes biographiques portant sur chacun des artistes présentes dans ce volume et dans le précèdent, ainsi que d’une bibliographie complète de l’art abstrait des origines à nos jours. »

L’art abstrait

Introduction générale

« En 1949, Michel Seuphor publiait chez Maeght éditeur la première grande étude d’ensemble sur les origines et les débuts de l’art abstrait. Cet ouvrage, devenu historique, a été le livre de référence pour toutes les études postérieures entreprises sur ce sujet par les critiques et les historiens d’art. Le grand mouvement révolutionnaire du XXe siècle dans les arts plastiques s’est développé, s’est enrichi de l’apport des nouvelles générations, a débordé les limites du vieux continent pour s’étendre au monde entier. Michel Seuphor a composé les 2 premiers volumes de cette grande histoire de l’art abstrait, véritablement la somme des ouvrages de base du courant le plus important de l’art du XXe siècle ; pour les volumes 3 et 4, il s’est associé à Michel Ragon, chacun traitant les sujets et pays dont il avait la connaissance la plus approfondie (par la suite, Michel Ragon édita un cinquième volume avec Marcelin Pleynet). »

Introduction de chaque volume

Volume 1 :
« Le premier volume consacré aux origines et aux premiers maîtres de l’art abstrait a été composé par Michel Seuphor dont l’essai pénétrant étudie en profondeur cette période de découvertes fécondes. Nul n’était plus qualifié pour le faire que l’ami et le biographe de Mondrian, l’animateur du groupe « cercle et carré », l’auteur de nombreux ouvrages sur les artistes non figuratifs, peintre lui-même et observateur clairvoyant depuis 1922 des conquêtes successives de l’abstraction. L’étude historique et critique de Michel Seuphor est complétée par des textes et des témoignages de Kandinsky, Arp, Picabia, Delaunay, Mondrian, Malevitch, Van Doesburg, Magnelli, Joseph Delteil et Guy Habasque. L’Illustration comporte 63 planches en couleurs et 195 reproductions en noir. »

Volume 2 :
« Pendant la période de l’entre-deux-guerres, objet de ce deuxième volume, l’art abstrait prend un nouvel essor. Il va s’approfondir et se fortifier grâce aux recherches théoriques des peintres, notamment Kandinsky, et par la pratique des artistes en peinture, en sculpture et dans toutes les branches de l’art. Des échanges fructueux s’établissent, des centres de recherche et d’enseignement se créent, comme le célèbre Bauhaus de Weimar et Dessau. De nombreuses revues et publications paraissent, les expositions d’œuvres non figuratives se multiplient, des groupes, tels « cercle et carré » ou « abstraction-création » permettent aux artistes d’associer leurs efforts et de diffuser leurs œuvres et leurs idées. Le mouvement s’enrichit en se diversifiant, se propage à tous les pays d’Europe, aux États-Unis, au Brésil, au Japon.
Michel Seuphor dresse un panorama vivant de ces 20 années d’intense activité créatrice auxquelles il a été étroitement associé. Ses analyses sont complétées par des textes écrits à l’époque, notamment de van Doesburg, Georges Valmier, Schwitters et Joseph Freeman. Enfin une partie biographique comporte plus de 120 notices sur les artistes, la plupart illustrées d’une œuvre ou d’un portrait. L’illustration comprend 65 planches en couleur et 270 reproductions en noir. »

Volume 3 :
« La période qui a suivi la fin de la deuxième guerre mondiale a vu le triomphe de l’art abstrait dans tous les pays, après des luttes et des controverses très vives et à travers des personnalités des courants divers et souvent opposés. Plusieurs phases se sont succédées et plusieurs esthétiques se sont affrontées sous le signe de l’abstraction qui s’est révélée d’une extraordinaire fécondité.
Pour ce volume, Michel Seuphor nous fait découvrir ce qui émerge et se construit en France de 1939 à 1950. Il dresse ensuite un premier panorama des formes et courants qui se développent, jusqu’en 1968, en Belgique, Allemagne, Suisse, Autriche, Grande-Bretagne et Irlande, Islande, Italie, Portugal, et Pologne. L’illustration de ce troisième volume comprend 77 planches en couleur et 311 reproductions en noir. »

Volume 4 :
« Après deux volumes consacrés à l’art abstrait de 1910 à 1918 et un volume présentant l’art abstrait européen de 1939 à aujourd’hui, Michel Ragon et Michel Seuphor se sont de nouveau réunis pour analyser l’apport des autres continents. Amérique, Afrique, Asie et Océanie, pendant la même période, et terminer ainsi le tableau le plus complet et le plus précis de l’art abstrait.
L’ouvrage est augmenté de notes biographiques portant sur chacun des artistes présentes dans ce volume et dans le précèdent, ainsi que d’une bibliographie complète de l’art abstrait des origines à nos jours. »

L'art abstrait en 4 volumes
(le 3' et le 4' en collaboration avec Michel Ragon), Paris, Maeght, 1970-1974

Atour du cercle et du carré, 1979

autour du cercle et du carré

Ce livre une édition du  texte de la conférence sur la tendance à la répétition des signes géométriques simples dans l’art contemporain, les 31 réflexions sur le style et le cri, et des notes inédites de 1959 sur Le vrai, le beau, et de 1963 sur Le style et le cri.

Extrait

« La beauté réelle d’une œuvre d’art se trouve derrière son apparence esthétique. Elle réside dans la vérité humaine qui accompagnait sa création et qui demeure en elle secrètement. : la passion, la patience, la force, la réserve, la souffrance, la joie, les difficultés techniques à vaincre, la gageure, tout ce qui se joue, se noue et se dénoue à l’intérieur de l’homme. » Le vrai, le beau, (notes inédites de 1959)

autour du cercle et du carré

Ce livre une édition du  texte de la conférence sur la tendance à la répétition des signes géométriques simples dans l’art contemporain, les 31 réflexions sur le style et le cri, et des notes inédites de 1959 sur Le vrai, le beau, et de 1963 sur Le style et le cri.

Extrait

« La beauté réelle d’une œuvre d’art se trouve derrière son apparence esthétique. Elle réside dans la vérité humaine qui accompagnait sa création et qui demeure en elle secrètement. : la passion, la patience, la force, la réserve, la souffrance, la joie, les difficultés techniques à vaincre, la gageure, tout ce qui se joue, se noue et se dénoue à l’intérieur de l’homme. » Le vrai, le beau, (notes inédites de 1959)

Atour du cercle et du carré, 1979

Couverture

conférences

la grande nouveauté de la musique

Extrait
« Dans la musique j’adore le feu, toute chose est devenue feu, un feu mouvant comme la mer, une mer de feu qui embrase tout et ne consume rien. »

Conférence donnée à Pont Saint-Esprit en 1946.
Editée avec quatre dessins de Pierre-André Benoit par Les Bibliophiles Alésiens, à Alès, en 1948.

La grande nouveauté de la musique, Les Bibliophiles Alésiens, Alès, 1948

conférences

la grande nouveauté de la musique

Extrait
« Dans la musique j’adore le feu, toute chose est devenue feu, un feu mouvant comme la mer, une mer de feu qui embrase tout et ne consume rien. »

Conférence donnée à Pont Saint-Esprit en 1946.
Editée avec quatre dessins de Pierre-André Benoit par Les Bibliophiles Alésiens, à Alès, en 1948.

La grande nouveauté de la musique, Les Bibliophiles Alésiens, Alès, 1948

Couverture

Mission spirituelle de l’art

Conférence donnée à Liège en 1953.
Éditée par la galerie Berggruen, Paris, en 1953, puis en anglais par la Galerie Chalette, à New-York, en 1960.

Mission spirituelle de l'art, A propos de l'oeuvre de Sophie Taeuber - Arp et de Jean Arp

Extrait

« C’est dans le culte du beau que tous ces gens viennent communier, et le beau est beaucoup plus que le beau. Nullement une panacée nouvelle, nullement un ersatz pour religion, mais quelque chose qui manifeste l’intimité la plus secrète de tout homme, qui intéresse son instinct le plus typiquement humain : un amour intellectuel joint au plus pur détachement. Et cela, c’est la religion même.
Oui, l’art est l’expression d’un amour désintéressé, ferveur gratuite qui se donne à l’absolu sans nulle contrepartie, tropisme si l’on veut, aveugle d’apparence, mais doté d’une clairvoyance occulte qui tôt ou tard, par-delà le décrié et l’indifférence, deviendra visible dans l’œuvre. »

Mission spirituelle de l’art

Conférence donnée à Liège en 1953.
Éditée par la galerie Berggruen, Paris, en 1953, puis en anglais par la Galerie Chalette, à New-York, en 1960.

Mission spirituelle de l'art, A propos de l'oeuvre de Sophie Taeuber - Arp et de Jean Arp

Extrait

« C’est dans le culte du beau que tous ces gens viennent communier, et le beau est beaucoup plus que le beau. Nullement une panacée nouvelle, nullement un ersatz pour religion, mais quelque chose qui manifeste l’intimité la plus secrète de tout homme, qui intéresse son instinct le plus typiquement humain : un amour intellectuel joint au plus pur détachement. Et cela, c’est la religion même.
Oui, l’art est l’expression d’un amour désintéressé, ferveur gratuite qui se donne à l’absolu sans nulle contrepartie, tropisme si l’on veut, aveugle d’apparence, mais doté d’une clairvoyance occulte qui tôt ou tard, par-delà le décrié et l’indifférence, deviendra visible dans l’œuvre. »

Humanisme de Mondrian

Conférence donnée à La Haye en 1955.
Publiée dans la revue Aujourd’hui Art et Architecture, n° 2, 1955.

Art et architecture n°2, couverture

Mondrian Inactuel

Conférence donnée à Anvers en 1957, et à Milan et Copenhague en 1959.
Publiée dans la revue Quadrum, numero 12, 1961

Quantrum, numéro 12, 1961

Humanisme de Mondrian

Conférence donnée à La Haye en 1955.
Publiée dans la revue Aujourd’hui Art et Architecture, n° 2, 1955.

Art et architecture n°2, couverture

Mondrian Inactuel

Conférence donnée à Anvers en 1957, et à Milan et Copenhague en 1959.
Publiée dans la revue Quadrum, numero 12, 1961

Quantrum, numéro 12, 1961

La notion d’architecture dans la peinture contemporaine

Conférence donnée à Bruxelles, Bruges, Gand et Zagreb en 1961.
Publiée dans Bulletin Musée Royal des Beaux-Arts, Bruxelles, numéro 1-2 de Mai-Juin 1962, pp 127-147

La notion d’architecture dans la peinture contemporaine

Extrait

« Il me semble que l’on pourrait définir l’architecture comme le lieu commun de toute chose. Nous savons de longue date qu’elle est le carrefour où tous les arts se rencontrent. Mais elle est plus que cela.
Il n’est pas d’objet créé qui n’ait son architecture, de l’infiniment petit à l’infiniment grand, en passant par les trois règnes de la nature sensible. »

La notion d’architecture dans la peinture contemporaine

Conférence donnée à Bruxelles, Bruges, Gand et Zagreb en 1961.
Publiée dans Bulletin Musée Royal des Beaux-Arts, Bruxelles, numéro 1-2 de Mai-Juin 1962, pp 127-147

La notion d’architecture dans la peinture contemporaine

Extrait

« Il me semble que l’on pourrait définir l’architecture comme le lieu commun de toute chose. Nous savons de longue date qu’elle est le carrefour où tous les arts se rencontrent. Mais elle est plus que cela.
Il n’est pas d’objet créé qui n’ait son architecture, de l’infiniment petit à l’infiniment grand, en passant par les trois règnes de la nature sensible. »

Couverture

Les sources littéraires chez Arp et Mondrian

Conférence donnée à Zurich en 1966, à Besançon en 1969, à Paris (Sorbonne) en 1971-72 et à Genève en 1974.
Editée par la classe des beaux-arts, Palais de l’Athénée, Genève, 1974.

Les sources littéraires chez Arp et Mondrian

Les sources littéraires chez Arp et Mondrian

Conférence donnée à Zurich en 1966, à Besançon en 1969, à Paris (Sorbonne) en 1971-72 et à Genève en 1974.
Editée par la classe des beaux-arts, Palais de l’Athénée, Genève, 1974.

Les sources littéraires chez Arp et Mondrian

Couverture

La fonction sociale de l’artiste

Conférence donnée à Besançon en 1966, à Milan en 1968, à La Chaux-de-Fonds en 1970, à Paris en 1971/72, et à San Remo en 1975.
Publiée dans Michel Seuphor, écrits, œuvres, documents et témoignages, éditions Carmen Martinez, Paris, 1976. Publiee ensuite en italien par la Galerie Della Piazza a Varese, Italie, en 1978.

La fonction sociale de l’artiste

Extrait

« …chaque fois qu’on a prétendu donner à l’art ou à l’artiste un statut social bien défini on a abouti à quelque chose de boiteux dont les effets étaient à deux tranchants, et qui le plus souvent tranchaient justement là où il ne fallait pas. »

La fonction sociale de l’artiste

Conférence donnée à Besançon en 1966, à Milan en 1968, à La Chaux-de-Fonds en 1970, à Paris en 1971/72, et à San Remo en 1975.
Publiée dans Michel Seuphor, écrits, œuvres, documents et témoignages, éditions Carmen Martinez, Paris, 1976. Publiee ensuite en italien par la Galerie Della Piazza a Varese, Italie, en 1978.

La fonction sociale de l’artiste

Extrait

« …chaque fois qu’on a prétendu donner à l’art ou à l’artiste un statut social bien défini on a abouti à quelque chose de boiteux dont les effets étaient à deux tranchants, et qui le plus souvent tranchaient justement là où il ne fallait pas. »

Arte e societa, octobre 1973

La tendance à la répétition des signes géométriques simples dans l’art contemporain

Conférence donnée à Besançon en 1966, à Lodz en 1967, et à Paris (Sorbonne) en 1971/72.
Publiée en italien dans la revue Arte e societa, numéro 10 d’octobre 1973, pages 22-27 ; puis dans le texte original en français dans Autour du cercle et du carré, éditions Convergence, 1984

Autour du cercle et du carré

Page de la conférence

Extrait

« L’apparition des éléments simples de la géométrie dans l’art plastique contemporain indique, chez les artistes, une attirance vers les moyens élémentaires, une recherche de la source, une volonté d’ascèse.
(…) Il ne s’agit pas d’une chose fortuite ou d’un évènement passager : depuis que Mondrian, Delaunay et Malevitch ont inauguré les thèmes géométriques, soixante-cinq ans se sont écoulés. Si ces thèmes persistent aujourd’hui, aussi jeunes qu’à leurs débuts, aussi déterminants dans leurs variations infinies, si dans chaque nouvelle génération un grand nombre d’artistes nouveaux trouvent dans ces mêmes thèmes l’affirmation de leur personnalité et la satisfaction de leurs besoins plastiques, cela veut dire que nous sommes en présence, non pas d’un quelconque mouvement d’avant-garde, mais d’une institution de l’esprit, d’une fonction de l’espace intérieur de l’homme. »

La tendance à la répétition des signes géométriques simples dans l’art contemporain

Conférence donnée à Besançon en 1966, à Lodz en 1967, et à Paris (Sorbonne) en 1971/72.
Publiée en italien dans la revue Arte e societa, numéro 10 d’octobre 1973, pages 22-27 ; puis dans le texte original en français dans Autour du cercle et du carré, éditions Convergence, 1984

Autour du cercle et du carré

Page de la conférence

Extrait

« L’apparition des éléments simples de la géométrie dans l’art plastique contemporain indique, chez les artistes, une attirance vers les moyens élémentaires, une recherche de la source, une volonté d’ascèse.
(…) Il ne s’agit pas d’une chose fortuite ou d’un évènement passager : depuis que Mondrian, Delaunay et Malevitch ont inauguré les thèmes géométriques, soixante-cinq ans se sont écoulés. Si ces thèmes persistent aujourd’hui, aussi jeunes qu’à leurs débuts, aussi déterminants dans leurs variations infinies, si dans chaque nouvelle génération un grand nombre d’artistes nouveaux trouvent dans ces mêmes thèmes l’affirmation de leur personnalité et la satisfaction de leurs besoins plastiques, cela veut dire que nous sommes en présence, non pas d’un quelconque mouvement d’avant-garde, mais d’une institution de l’esprit, d’une fonction de l’espace intérieur de l’homme. »

Arte e societa, octobre 1973

Valeur de la figuration et de la non figuration
1969-1975

1934

Valeur de la figuration et de la non figuration

Conférence donnée à Besançon en 1969, à La Chaux-de-Fonds en 1971, à Paris (Sorbonne) en 1971/72, et à Reims et Paris (galerie Attali) en 1975.
Editée par la Maison de la Culture André Malraux, à Reims, en 1975.

Valeur de la figuration et de la non figuration

Conférence donnée à Besançon en 1969, à La Chaux-de-Fonds en 1971, à Paris (Sorbonne) en 1971/72, et à Reims et Paris (galerie Attali) en 1975.
Editée par la Maison de la Culture André Malraux, à Reims, en 1975.

Valeur de la figuration et de la non figuration
1969-1975

1934

Piet Mondrian, sa vie, son oeuvre,
Flammarion 1957

Livres consacrés à des artistes

Piet Mondrian

Sa vie, son œuvre

Édition originale française publiée par Flammarion, Paris, 1957, traduit et publié en allemand sous le titre Piet Mondrian, éditions DuMont, Cologne, été 1956, en anglais sous le titre Piet Mondrian. Life and Work, éditions Abrams, New York, décembre 1956, puis en italien par les éditions Mondadori.
La version française fut rééditée par Flammarion en 1970, puis en 1988 par les éditions Séguier.

Piet Mondrian. Life and Work.
1956, Abrams New York

Piet Mondrian (version allemande) DuMont 1956

Édition par Séguier, 1988

Extrait du colophon

p1
« Douze ans après la mort de Mondrian son œuvre suscite encore de vives controverses. C’est que, de tous les peintres modernes, c’est lui qui est allé le plus loin dans l’abstraction. Son dépouillement atteint une sorte d’absolu qui fait de ses peintures–auxquelles il a donné lui-même le nom de néo–plasticisme–des icônes d’un nouvel âge. Mais avant d’atteindre à cet « os de la certitude » le peintre avait parcouru un long chemin dont les étapes traversent toutes les zones de la peinture traditionnelle. Sa lente évolution de la figuration à l’abstrait est d’une éloquence unique dans l’art de ce siècle. Des expositions rétrospectives dans diverses capitales (New York, Amsterdam, Zurich, La Haye, Londres, Rome) et, récemment, une importante section à la biennale de Venise ont introduit l’œuvre de Mondrian auprès du grand public. Cependant aucun ouvrage n’avait encore paru sur cette œuvre (que certains estiment à l’égal de Picasso, de Klee, de Matisse) et la vie de l’homme était mal connue. Cette double lacune est aujourd’hui comblée. L’auteur, Michel Seuphor, qui fut le meilleur ami du peintre dans les années parisiennes (1919–1938) était, sans aucun doute, l’homme le plus qualifié pour mener à bien ce travail. En y ajoutant des textes importants du peintre lui-même–ses carnets de notes, le grand dialogue Réalité naturelle et réalité abstraite qui est une des pierres angulaires de l’art abstrait–ainsi qu’un essai très poussé de catalogue complet de l’œuvre on a voulu offrir aux amateurs d’art moderne une somme d’informations quasi exhaustives. Les éditeurs et l’auteur n’ont épargné aucun effort pour réaliser un monument de la littérature d’art. Le nombre des illustrations est de 650 dont 35 sont en couleur. »

Genèse de l’ouvrage racontée par Seuphor dans Le jeu de je
« Notre situation matérielle ne s’améliorait pas. Le succès public de l’Art Abstrait ne m’avait pas apporté l’aisance, loin de là. Les Éditions du Pavois avaient fait faillite. Nul éditeur en vue pour mon gros manuscrit Le monde est plein d’oiseaux, ni pour une masse d’aphorismes et de petits essais. C’est alors que je reçus d’Amérique la demande stupéfiante d’écrire, contre un paiement forfait, un livre exhaustif sur Mondrian. Un comité s’était réuni à New York pour discuter de la nécessité d’un tel ouvrage, et je fus désigné comme seul auteur possible. Louis Carré, Carl Holty, Sidney Janis, Guitou Knoop et John Senior Junior faisaient partie du comité. J’acceptai sans aucune hésitation et, dès le lendemain, j’entrai dans la phase de l’exécution. Bien familiarisé avec la période de la vie de Mondrian qui va de la fondation du Stijl à mon départ de Paris, en 1934, il me fallait des informations sûres sur tout le reste, vie et œuvres. J’irais les rechercher sur place, en Hollande, en Amérique, à Londres.
Je pus voir, en Hollande, tous les anciens amis et parents de Mondrian qui étaient encore en vie, et la récolte fut abondante et très précieuse, elle devint l’essentiel de mon rapport sur la jeunesse du peintre.
Je ne fus pas moins heureux à Londres et à New York (…)
Toute la documentation assemblée, les impressions de mes voyages encore toutes fraîches, le livre sur Mondrian fut écrit en un temps très court, à l’automne 1951, et tout de suite envoyé, textes et documents au complet, à Alfred Barr. Il désirait publier l’ouvrage sous l’enseigne du Museum of modem art, de New York. J’attendais une réponse par retour du courrier, tout au moins des applaudissements pour ma célérité. C’est au printemps suivant seulement qu’une lettre me parvint, écrite au crayon, postée dans le Midi de la France et signée Barr. Mon texte n’était pas mauvais en soi, mais il était très différent de ce qu’on attendait d’un critique d’art. Barr le trouvait « un peu trop métaphysique ». Je n’ai jamais compris ce que voulait dire, ici, le mot métaphysique, sous le crayon de l’éminent Américain.
Plusieurs mois passèrent encore, puis il me fut communiqué que l’on se proposait de publier l’ouvrage en trois volumes, le premier étant mon texte, le deuxième un texte de James Johnson Sweeney, le troisième groupant ma documentation avec celle de Sweeney, le tout commenté par Barr lui-même. Je refusai. Je demandai le retour immédiat de mon manuscrit et de l’illustration. Rien ne vint, nulle réponse. Sweeney était l’ancien directeur du Musée d’art moderne de New York. Il annonçait, depuis 1945, un important ouvrage sur Mondrian qui, finalement, ne fut jamais écrit. Mortifié par mon travail bel et bien achevé, il était allé manifester son amertume auprès de son successeur, Alfred Barr. On ne pouvait lui infliger pareille humiliation ! De là, l’idée des trois volumes. On concéda six mois à Sweeney pour terminer son livre, tant de fois annoncé prêt à paraître. Le délai écoulé, rien n’était fait. Alors Barr se retourna vers moi et m’assura que tout serait fait comme je le désirais, qu’il ne serait pas touché à une virgule de mon texte et que toute la documentation me reviendrait d’office. C’était trop tard. Muni d’une lettre de moi et de beaucoup d’aplomb, Fritz Glarner avait réussi à se faire donner mon texte et les précieux documents par une secrétaire, dans la période des vacances. Hans Richter me rapporta le tout à Paris. Rien ne manquait mais je n’avais nulle envie de revenir en arrière. Malgré toute la sympathie que j’avais pour Alfred Barr, je ne pus que lui dire de publier Sweeney.
Pendant plus de quatre ans je fus en panne avec mon livre que l’on disait tant attendu. (…)
A travers toutes sortes de vicissitudes dont le récit m’égarerait trop, le Mondrian finit par trouver son éditeur quand même, grâce à un mot incidemment prononcé par mon vieil et très cher ami Willi Baumeister. La maison DuMont-Schauberg, qui alors n’était encore qu’une grande imprimerie, décida de devenir éditeur de livres d’art, et le mien allait être l’un des premiers à paraître. Monsieur Neven-DuMont, directeur de cette maison, vint me voir à Paris avec plusieurs de ses collaborateurs. Comme nous sortions ensemble de l’Hôtel Régina, il me prit par le bras, respira avec satisfaction « l’air si piquant de Paris », et dit: « Nous gagnons trop d’argent, cher Monsieur, nous ne faisons que travailler et gagner de l’argent. Nous voulons, enfin, faire quelque chose qui nous donne du plaisir » (etwas woran wir Spass haben). A voir tout ce que les éditions DuMont-Schauberg ont publié depuis cette déclaration, je dois conclure que le programme « plaisir » a été bien rempli et qu’ils n’ont pas cessé de gagner de l’argent. Sans quoi ils auraient fait faillite depuis longtemps. Qui sert honnêtement l’amour de l’art sert un bon maître.
L’édition américaine fut préparée avec une hâte fébrile. L’ouvrage devait sortir avant la fin de novembre, afin qu’il soit en place chez les libraires pour les fêtes de fin d’année. On s’attendait à un succès, mais tout dépendait de la présentation du livre par le Sunday Times, publication clé en Amérique, surtout pour la vente des livres d’art à l’approche de Noël. Et là, il y eut un hiatus. Le critique d’art désigné pour parler du Mondrian était Thomas B. Hess, lequel disait à tout le monde qu’il allait m’étriller de belle manière pour se venger d’une moquerie à son sujet qu’il avait repérée dans un article de moi. C’était la catastrophe. Les éditions Abrams, coéditeurs américains de l’ouvrage, en firent une maladie. Le bruit des cris vint jusqu’à moi, qui ne pouvais qu’en rire. Que me chaut un article démolisseur ? Le livre était là et il portait sa valeur en soi, même s’il était plein d’erreurs on n’y pouvait rien changer. La direction des éditions Abrams n’avait pas la plus petite dose de fatalisme à son service et le sens of humour était loin! Il fallait coûte que coûte forcer le Sunday Times de choisir un autre collaborateur. Mais nulle action directe ni nul détour de ruse n’arrivait à y changer quoi que ce soit. Les semaines passèrent, et Noël, et le Jour de l’An. Le 6 janvier, enfin, un article paru dans ce journal à la rédaction si coriace. Il était signé Howard Devree et entièrement positif. Et voici où l’humour rentre en scène avec une certaine envie de pouffer de rire : il n’y avait plus un seul volume disponible de mon ouvrage, tout le tirage était vendu.
J’espère que l’on me pardonnera cette petite histoire de l’histoire de mes livres, il y en a tant d’autres que j’ai passées sous silence. Celle-ci a le mérite d’être typique d’une certaine nervosité, elle aussi très américaine. »

Livres consacrés à des artistes

Piet Mondrian

Sa vie, son œuvre

Édition originale française publiée par Flammarion, Paris, 1957, traduit et publié en allemand sous le titre Piet Mondrian, éditions DuMont, Cologne, été 1956, en anglais sous le titre Piet Mondrian. Life and Work, éditions Abrams, New York, décembre 1956, puis en italien par les éditions Mondadori.
La version française fut rééditée par Flammarion en 1970, puis en 1988 par les éditions Séguier.

Piet Mondrian. Life and Work.
1956, Abrams New York

Piet Mondrian (version allemande) DuMont 1956

Édition par Séguier, 1988

Extrait du colophon

p1
« Douze ans après la mort de Mondrian son œuvre suscite encore de vives controverses. C’est que, de tous les peintres modernes, c’est lui qui est allé le plus loin dans l’abstraction. Son dépouillement atteint une sorte d’absolu qui fait de ses peintures–auxquelles il a donné lui-même le nom de néo–plasticisme–des icônes d’un nouvel âge. Mais avant d’atteindre à cet « os de la certitude » le peintre avait parcouru un long chemin dont les étapes traversent toutes les zones de la peinture traditionnelle. Sa lente évolution de la figuration à l’abstrait est d’une éloquence unique dans l’art de ce siècle. Des expositions rétrospectives dans diverses capitales (New York, Amsterdam, Zurich, La Haye, Londres, Rome) et, récemment, une importante section à la biennale de Venise ont introduit l’œuvre de Mondrian auprès du grand public. Cependant aucun ouvrage n’avait encore paru sur cette œuvre (que certains estiment à l’égal de Picasso, de Klee, de Matisse) et la vie de l’homme était mal connue. Cette double lacune est aujourd’hui comblée. L’auteur, Michel Seuphor, qui fut le meilleur ami du peintre dans les années parisiennes (1919–1938) était, sans aucun doute, l’homme le plus qualifié pour mener à bien ce travail. En y ajoutant des textes importants du peintre lui-même–ses carnets de notes, le grand dialogue Réalité naturelle et réalité abstraite qui est une des pierres angulaires de l’art abstrait–ainsi qu’un essai très poussé de catalogue complet de l’œuvre on a voulu offrir aux amateurs d’art moderne une somme d’informations quasi exhaustives. Les éditeurs et l’auteur n’ont épargné aucun effort pour réaliser un monument de la littérature d’art. Le nombre des illustrations est de 650 dont 35 sont en couleur. »

Genèse de l’ouvrage racontée par Seuphor dans Le jeu de je
« Notre situation matérielle ne s’améliorait pas. Le succès public de l’Art Abstrait ne m’avait pas apporté l’aisance, loin de là. Les Éditions du Pavois avaient fait faillite. Nul éditeur en vue pour mon gros manuscrit Le monde est plein d’oiseaux, ni pour une masse d’aphorismes et de petits essais. C’est alors que je reçus d’Amérique la demande stupéfiante d’écrire, contre un paiement forfait, un livre exhaustif sur Mondrian. Un comité s’était réuni à New York pour discuter de la nécessité d’un tel ouvrage, et je fus désigné comme seul auteur possible. Louis Carré, Carl Holty, Sidney Janis, Guitou Knoop et John Senior Junior faisaient partie du comité. J’acceptai sans aucune hésitation et, dès le lendemain, j’entrai dans la phase de l’exécution. Bien familiarisé avec la période de la vie de Mondrian qui va de la fondation du Stijl à mon départ de Paris, en 1934, il me fallait des informations sûres sur tout le reste, vie et œuvres. J’irais les rechercher sur place, en Hollande, en Amérique, à Londres.
Je pus voir, en Hollande, tous les anciens amis et parents de Mondrian qui étaient encore en vie, et la récolte fut abondante et très précieuse, elle devint l’essentiel de mon rapport sur la jeunesse du peintre.
Je ne fus pas moins heureux à Londres et à New York (…)
Toute la documentation assemblée, les impressions de mes voyages encore toutes fraîches, le livre sur Mondrian fut écrit en un temps très court, à l’automne 1951, et tout de suite envoyé, textes et documents au complet, à Alfred Barr. Il désirait publier l’ouvrage sous l’enseigne du Museum of modem art, de New York. J’attendais une réponse par retour du courrier, tout au moins des applaudissements pour ma célérité. C’est au printemps suivant seulement qu’une lettre me parvint, écrite au crayon, postée dans le Midi de la France et signée Barr. Mon texte n’était pas mauvais en soi, mais il était très différent de ce qu’on attendait d’un critique d’art. Barr le trouvait « un peu trop métaphysique ». Je n’ai jamais compris ce que voulait dire, ici, le mot métaphysique, sous le crayon de l’éminent Américain.
Plusieurs mois passèrent encore, puis il me fut communiqué que l’on se proposait de publier l’ouvrage en trois volumes, le premier étant mon texte, le deuxième un texte de James Johnson Sweeney, le troisième groupant ma documentation avec celle de Sweeney, le tout commenté par Barr lui-même. Je refusai. Je demandai le retour immédiat de mon manuscrit et de l’illustration. Rien ne vint, nulle réponse. Sweeney était l’ancien directeur du Musée d’art moderne de New York. Il annonçait, depuis 1945, un important ouvrage sur Mondrian qui, finalement, ne fut jamais écrit. Mortifié par mon travail bel et bien achevé, il était allé manifester son amertume auprès de son successeur, Alfred Barr. On ne pouvait lui infliger pareille humiliation ! De là, l’idée des trois volumes. On concéda six mois à Sweeney pour terminer son livre, tant de fois annoncé prêt à paraître. Le délai écoulé, rien n’était fait. Alors Barr se retourna vers moi et m’assura que tout serait fait comme je le désirais, qu’il ne serait pas touché à une virgule de mon texte et que toute la documentation me reviendrait d’office. C’était trop tard. Muni d’une lettre de moi et de beaucoup d’aplomb, Fritz Glarner avait réussi à se faire donner mon texte et les précieux documents par une secrétaire, dans la période des vacances. Hans Richter me rapporta le tout à Paris. Rien ne manquait mais je n’avais nulle envie de revenir en arrière. Malgré toute la sympathie que j’avais pour Alfred Barr, je ne pus que lui dire de publier Sweeney.
Pendant plus de quatre ans je fus en panne avec mon livre que l’on disait tant attendu. (…)
A travers toutes sortes de vicissitudes dont le récit m’égarerait trop, le Mondrian finit par trouver son éditeur quand même, grâce à un mot incidemment prononcé par mon vieil et très cher ami Willi Baumeister. La maison DuMont-Schauberg, qui alors n’était encore qu’une grande imprimerie, décida de devenir éditeur de livres d’art, et le mien allait être l’un des premiers à paraître. Monsieur Neven-DuMont, directeur de cette maison, vint me voir à Paris avec plusieurs de ses collaborateurs. Comme nous sortions ensemble de l’Hôtel Régina, il me prit par le bras, respira avec satisfaction « l’air si piquant de Paris », et dit: « Nous gagnons trop d’argent, cher Monsieur, nous ne faisons que travailler et gagner de l’argent. Nous voulons, enfin, faire quelque chose qui nous donne du plaisir » (etwas woran wir Spass haben). A voir tout ce que les éditions DuMont-Schauberg ont publié depuis cette déclaration, je dois conclure que le programme « plaisir » a été bien rempli et qu’ils n’ont pas cessé de gagner de l’argent. Sans quoi ils auraient fait faillite depuis longtemps. Qui sert honnêtement l’amour de l’art sert un bon maître.
L’édition américaine fut préparée avec une hâte fébrile. L’ouvrage devait sortir avant la fin de novembre, afin qu’il soit en place chez les libraires pour les fêtes de fin d’année. On s’attendait à un succès, mais tout dépendait de la présentation du livre par le Sunday Times, publication clé en Amérique, surtout pour la vente des livres d’art à l’approche de Noël. Et là, il y eut un hiatus. Le critique d’art désigné pour parler du Mondrian était Thomas B. Hess, lequel disait à tout le monde qu’il allait m’étriller de belle manière pour se venger d’une moquerie à son sujet qu’il avait repérée dans un article de moi. C’était la catastrophe. Les éditions Abrams, coéditeurs américains de l’ouvrage, en firent une maladie. Le bruit des cris vint jusqu’à moi, qui ne pouvais qu’en rire. Que me chaut un article démolisseur ? Le livre était là et il portait sa valeur en soi, même s’il était plein d’erreurs on n’y pouvait rien changer. La direction des éditions Abrams n’avait pas la plus petite dose de fatalisme à son service et le sens of humour était loin! Il fallait coûte que coûte forcer le Sunday Times de choisir un autre collaborateur. Mais nulle action directe ni nul détour de ruse n’arrivait à y changer quoi que ce soit. Les semaines passèrent, et Noël, et le Jour de l’An. Le 6 janvier, enfin, un article paru dans ce journal à la rédaction si coriace. Il était signé Howard Devree et entièrement positif. Et voici où l’humour rentre en scène avec une certaine envie de pouffer de rire : il n’y avait plus un seul volume disponible de mon ouvrage, tout le tirage était vendu.
J’espère que l’on me pardonnera cette petite histoire de l’histoire de mes livres, il y en a tant d’autres que j’ai passées sous silence. Celle-ci a le mérite d’être typique d’une certaine nervosité, elle aussi très américaine. »

Piet Mondrian, sa vie, son oeuvre,
Flammarion 1957

Greco, Éditions tendances nouvelles-Paris 1931

Greco

Afichette pour Le Greco 1931

Genèse de l’ouvrage racontée par Seuphor dans Un siècle de liberté (p 104-105)

p1
« Je ne pouvais pas repartir sans avoir vu le Prado. Je m’y suis donc rendu pour admirer les Velázquez et accessoirement les Greco. J’avais lu quelques petites choses sur ce dernier, des choses pas très flatteuses, comme quoi il aurait été fou, j’avais vu aussi des reproductions de ses œuvres, je le considérais comme un peintre mineur, avec un je-ne-sais-quoi de douteux qui ne me plaisait pas du tout. J’en avais surtout une idée trouble, moi qui aime les idées claires. Je suis donc passé dans la salle des Greco, au pas de course, pensais-je en y entrant… Mais je suis tombé en arrêt devant le Baptême du Christ puis devant La Pentecôte, et je suis ressorti du Prado comme sur un nuage. Je n’étais plus moi-même. J’ai même dû m’assoir sur un banc, ou je suis resté longtemps. Je suis revenu plusieurs fois revoir tous ces tableaux, j’étais comme possédé ! Extraordinaire ! Une peinture que je n’avais jamais vue, avec ce relâchement du pinceau, cette touche qui semble flotter, alliée à une rigueur de composition, une force dans l’organisation du tableau. Sans oublier les coloris, qui chantaient. Ce n’était plus de la peinture, mais de la poésie (…)
Et j’ai commencé à prendre des notes et des notes. Il me fallait voir les autres tableaux du Greco. Je suis donc allé à Tolède puis à Séville, où je suis resté trois semaines, malade comme un chien, enfermé dans une chambre, veillé par une vieille servante et nourri d’une tasse de thé et d’un morceau de pain…. Je n’ai pas payé cette chambre, je n’avais pas un sou. Je suis revenu à Paris par petites étapes, très fatigué, mais toujours possédé par le Greco ! Aussitôt remis sur pieds, je me suis précipité à la Bibliothèque nationale et j’ai lu tout, absolument tout ce qui avait été écrit sur le Greco, pour arriver à une conclusion : Il n’y avait rien sur le Greco ! Il me fallait faire un livre sur ce peintre. Ce que j’ai fait en m’enfermant un mois à Menton chez une amie.
.. J’envoie mon manuscrit à André Suares, qui le trouve remarquable et me conseille de le faire parvenir à Emile-Paul, un éditeur susceptible de le publier. Ce dernier refuse. Un autre, en passe d’accepter, me fait finalement la même réponse une fois qu’il m’a rencontré. Motif : trop jeune ! Il fallait une barbe et des ans pour être crédible ! Deux ans s’écoulent, durant lesquels je fonde Cercle et Carré, je tombe malade puis je deviens metteur en pages et correcteur dans une imprimerie franco-polonaise. Là, tranquille, je pouvais faire ce que je voulais. J’ai créé une société d’édition, Les Tendances nouvelles, et j’ai publié moi-même mon Greco. Tiré à milles exemplaires … qui ont été vendus en quinze jours. »

Greco

Afichette pour Le Greco 1931

Genèse de l’ouvrage racontée par Seuphor dans Un siècle de liberté (p 104-105)

p1
« Je ne pouvais pas repartir sans avoir vu le Prado. Je m’y suis donc rendu pour admirer les Velázquez et accessoirement les Greco. J’avais lu quelques petites choses sur ce dernier, des choses pas très flatteuses, comme quoi il aurait été fou, j’avais vu aussi des reproductions de ses œuvres, je le considérais comme un peintre mineur, avec un je-ne-sais-quoi de douteux qui ne me plaisait pas du tout. J’en avais surtout une idée trouble, moi qui aime les idées claires. Je suis donc passé dans la salle des Greco, au pas de course, pensais-je en y entrant… Mais je suis tombé en arrêt devant le Baptême du Christ puis devant La Pentecôte, et je suis ressorti du Prado comme sur un nuage. Je n’étais plus moi-même. J’ai même dû m’assoir sur un banc, ou je suis resté longtemps. Je suis revenu plusieurs fois revoir tous ces tableaux, j’étais comme possédé ! Extraordinaire ! Une peinture que je n’avais jamais vue, avec ce relâchement du pinceau, cette touche qui semble flotter, alliée à une rigueur de composition, une force dans l’organisation du tableau. Sans oublier les coloris, qui chantaient. Ce n’était plus de la peinture, mais de la poésie (…)
Et j’ai commencé à prendre des notes et des notes. Il me fallait voir les autres tableaux du Greco. Je suis donc allé à Tolède puis à Séville, où je suis resté trois semaines, malade comme un chien, enfermé dans une chambre, veillé par une vieille servante et nourri d’une tasse de thé et d’un morceau de pain…. Je n’ai pas payé cette chambre, je n’avais pas un sou. Je suis revenu à Paris par petites étapes, très fatigué, mais toujours possédé par le Greco ! Aussitôt remis sur pieds, je me suis précipité à la Bibliothèque nationale et j’ai lu tout, absolument tout ce qui avait été écrit sur le Greco, pour arriver à une conclusion : Il n’y avait rien sur le Greco ! Il me fallait faire un livre sur ce peintre. Ce que j’ai fait en m’enfermant un mois à Menton chez une amie.
.. J’envoie mon manuscrit à André Suares, qui le trouve remarquable et me conseille de le faire parvenir à Emile-Paul, un éditeur susceptible de le publier. Ce dernier refuse. Un autre, en passe d’accepter, me fait finalement la même réponse une fois qu’il m’a rencontré. Motif : trop jeune ! Il fallait une barbe et des ans pour être crédible ! Deux ans s’écoulent, durant lesquels je fonde Cercle et Carré, je tombe malade puis je deviens metteur en pages et correcteur dans une imprimerie franco-polonaise. Là, tranquille, je pouvais faire ce que je voulais. J’ai créé une société d’édition, Les Tendances nouvelles, et j’ai publié moi-même mon Greco. Tiré à milles exemplaires … qui ont été vendus en quinze jours. »

Greco, Éditions tendances nouvelles-Paris 1931

Autres ouvrages auxquels Seuphor a contribué (par ordre chronologique)

Hajdu (Etienne) Collection artistes de ce temps, éditions Presses littéraires de France, Massy, 1950

Lardera, éditions La bibliofila, Milan, 1953

Willy Anthoons, éditions De Sikkel, Antwerpen, 1954

Arp, collection Prisme, Paris, 1957

Hans Aeschbacher (avec H. Fischli), éditions Du Griffon, Neuchâtel, 1959

Berto Lardera, éditions Du Griffon, Neuchâtel, 1960

Marcel Janco, Bodensee Verlag, Arnriswil, 1963

Luc Peire, éditions Descle de Brouwer, Brugge 1965, Hamburg, Matari, 1965

Thépot, Collection Prisme, Paris, 1972

Autres ouvrages auxquels Seuphor a contribué (par ordre chronologique)

Hajdu (Etienne) Collection artistes de ce temps, éditions Presses littéraires de France, Massy, 1950

Lardera, éditions La bibliofila, Milan, 1953

Willy Anthoons, éditions De Sikkel, Antwerpen, 1954

Arp, collection Prisme, Paris, 1957

Hans Aeschbacher (avec H. Fischli), éditions Du Griffon, Neuchâtel, 1959

Marcel Janco, Bodensee Verlag, Arnriswil, 1963

Thépot, Collection Prisme, Paris, 1972

articles publiés dans des revues d’art

(liste établie à partir de la bibliographie de la Monographie Seuphor de Mercator Fonds, 1976)

1922

  • Derde kongres voor modern kunst. Brugge 5 en 6 oogst 1922. Het Overzicht, numéro 11-12. Anvers, 1922
  • De Natuur, Zij, De Mens, Hij. Het Overzicht, numéro 14, décembre 1922
  • Toneel. Het Overzicht, numéro 14, décembre 1922

1923

  • Bij de Ontwerpen van Dr Berlage. Het Overzicht, numéro 15, Mars-Avril 1923
  • Toneelkronijk, Het Overzicht, numéro 16, May-Juin 1923
  • Parijsse Letterkundigen. Het Overzicht, numéro 17, septembre 1923

1924

  • Over Kunst in 12 punt, Het Overzicht, numéro 20, Janvier 1924
  • Hollandse Dichters van 1923, Het Overzicht, numéro 20, Janvier 1924
  • Kronijk uit Parijs. Het Overzicht, numéro 21, avril 1924

1930

  • Pour la défense d’une architecture (Manifeste), Cercle et Carré, 1, Paris, 1930.
  • Poétique nouvelle, Cercle et Carré, 3, Paris, 1930.

1936

  • Le poète et son temps, Les cahiers du journal des poètes, série Enquêtes, n°16, p 51 à 55

1937

  • Christen-calvinist (article sur Mondrian), Opbouwen,

1947

  • Le dessin suit son idée, dessin de Survage, Les Bibliophiles alésiens
  • Cubistes et abstraits sont les hôtes du Palais des Papes, Cévennes (Alès), VIll.
  • Peinture, Faune et Flore à Monaco, Cévennes (Alès), IX.
  • Picasso à Antibes, Cévennes (Alès), 22.

1948

  • L’exposition des arguments, Saisie motivée des principaux peintres de ce 1. De Matisse à Miro, 2. De Dufy à Lurat, 3. Ensor et notes, Les Bibliophiles alésiens
  • La grande nouveauté de la musique, Les Bibliophiles alésiens
  • Claire et Yvan Goll, L’Aube,I.

  • La destinée de Piet Mondrian, L’Aube, 1.
  • « Mon Faust » de Valery, L’Aube, VI.
  • Lucien Fugrihe, L’Aube, VII.
  • Braque, Picasso et Sophie Taeuber-Arp, L’Aube, VIII.
  • Les Réalités Nouvelles n’admettent pas … , L’Aube, 4. VIII.
  • Artaud et van Gogh, L’Aube, 22. IX.
  • En 1648 naquit, dans l’atelier de Rembrandt … L’Aube, 2. IX.
  • Le tricentenaire de l’Emmaüs de Rembrandt, L’Aube, IX.
  • Le Christ à Emmaüs, Arts, X.
  • Jeunesse de Picabia, Arts, 19.
  • Revue « Courrier », 10 no’s (juillet 1947 – décembre. 1948) (textes de e. M. Seuphor, R.A. Benoit, R. Toulouse, Max Jacob, Survage, Jean Arp, Kandinsky, Lurat, Francis Picabia), Les Bibliophiles alésiens
  • Les Arts en province, 5 numéros, Les Bibliophiles alésiens

1949

  • Les révolutions sont des ballons d’essai, Derrière le miroir,
  • Piet Mondrian et les origines du néoplasticisme, Art d’Aujourd’hui, n°5 1ères série,2 pages.
  • Promenade autour de Vieira da Silva, Cahiers d’art
  • Les Jobards, Cévennes, 11.
  • Les débuts de l’art abstrait, Amis de l’art 8
  • George Koskas, Derrière le miroir 22, X.

  • Le mur, Art d’Aujourd’hui, n°1, 1ère série n.p
  • Bazaine, Art d’Aujourd’hui n° 6, XII

1950

  • Sophie Taeuber-Arp, Jean Arp, Art d’Aujourd’hui, n° 10/11, 1ère série juin 1950 p 28 à 33
  • L’Orphisme, Art d’Aujourd’hui n°7/8, 1ère série, p25 et 26.
  • Henri Davring, Art d’Aujourd’hui n°9, 1ère série, p 23
  • Leo Maillet, Art d’Aujourd’hui n°10/11, 1ère série, p24
  • Schöffer, Art d’Aujourd’hui n°10/11,1ère série, p 24
  • Les Muses fonctionnaires, Art d’Aujourd’hui, n°1, 2ème série, p 19.
  • Suprématisme et néoplasticisme, Art d’Aujourd’hui n°7/8, p 22 à 24.
  • Les Sonnets de Jean Cassou, L’Aube, 17.
  • Painting in France, Magazine of Art 43
  • Mondrian, Art d’Aujourd’hui, n°6, 1ère série, n.p

1951

  • Temps héroïques et survivance de l’art abstrait, Spazio, , Roma
  • Paris-New York, Art d’Aujourd’hui, n°6, 2ème série, numéro spécial sur La peinture aux Etats-Unis. P 4 à 15.

 

  • Le peintre Van der Leck, Werk, , Winthertur
  • Véhémences confrontées, Art d’Aujourd’hui 2e no. 5, IV. / V.
  • Espace animé, Art d’Aujourd’hui, n°5, 2ème série, 2ème de couverture.
  • Robert Delaunay, Art d’Aujourd’hui, n°8, 2ème série p12-13
  • Exposition « De Stijl », Museum Amsterdam, Art d’aujourd’hui, n°8, 2ème série, p 26
  • Anthoons, Art d’Aujourd’hui, n°8, 2ème série, p 32
  • Lapicque, Art d’Aujourd’hui, n°7, 2ème série, p 32
  • Pink, Art d’Aujourd’hui, n°5, 3ème série, p 29

1952

  • Le vide actif, XXe siècle n°2
  • Histoire sommaire du Tableau-poème, XXe siècle, n°3, p 21à 25.
  • II n’y a pas de repos, Derrière le miroir, X.

  • Piet Mondrian 1914-1918, Magazine of art 45, V.
  • Marcelle Cahn, Art d’Aujourd’hui, n°3-4, 3ème série, p 62
  • Severini, Art d’Aujourd’hui, n°5, 3ème série, p29
  • Les Américains à la Galerie de France, Art d’Aujourd’hui, / III.
  • Paris – New York 1951, Modern artists in America, Wittenborn, New York
  • Les mosaïques de Severini, Art d’aujourd’hui,

1953

  • L’art de ce siècle, Cimaise 2,
  • The best of the Cubists, Art Digest, III, New York

  • L’Amérique à Paris, Preuves, VI
  • Guide for July, Art Digest, VII, New York
  • Note sur les rapports de l’art et de la société, Cimaise 4/5, VII
  • La  nouvelle   installation   du   musée   du   Louvre, Preuves VIII
  • The spirit blows where it will, Art Digest, XI, New York
  • Theo van Doesburg, Art d’Aujourd’hui, n° 8, 4ème série, p1.
  • Islande, Art d’Aujourd’hui, n°7, 4ème série, p 16 et 17.
  • L’Aubette de Strasbourg, Art d’Aujourd’hui n°8, 4ème série, p 10 à 13.
  • All’s fair, Surveys of today’s art at two Midwestern Universities, Art Digest, III.
  • Mondrian parmi les gratte-ciels, Cimaise 3, IV
  • Reichel à la Galerie Jeanne Bucher, Preuves,
  • Contrasts and Varieties, Art Digest, VI.
  • Americans in town, Art Digest, V.
  • Klee chez Berggruen, Preuves,
  • Paris Round-up, Art Digest, 15. IV.
  • Réalités Nouvelles, Art Digest, VIII
  • Eaux-fortes à la Hune, Art d’aujourd’hui 7, X.
  • Wostan, Art d’aujourd’hui 7, X.
  • Nishinoma, Art d’aujourd’hui 7, X.
  • Jean Lombard, Art d’aujourd’hui 7, X.
  • The Louvre’s new installations, Art Digest, 15. IX.
  • Allemagne, Art d’aujourd’hui, n°6, 4ème série, 1953, p 1
  • Le premier séjour de Mondrian à Paris 1912-14, Preuves, X.
  • Paris, Art Digest, 15, III/9, VI/10, VIII
  • Le Corbusier, Art Digest, 15. XII.
  • Breuil, Art d’aujourd’hui, n°8, 4ème série, p30
  • Lapicque, Art d’aujourd’hui, n°8, 4ème série, p 29
  • Mary Webb, Art d’aujourd’hui, n°8, 4ème série, p 30.
  • Kolos Vari, Art d’aujourd’hui, XII.
  • Agam, Art d’aujourd’hui, n°8, 4ème série, p32
  • Le Corbusier, Art d’aujourd’hui, n°8, 4ème série, p26.
  • Un musée dans les bois, Art d’Aujourd’hui, n°8, 4ème série, p1

1954

  • Epitaphe à Picabia, Preuves,
  • The neglect of Mondrian, Art Digest, 15.II, New York
  • Ensor, Preuves, V.
  • Algèbres et géométries, Cimaise 6, V.
  • A Tasmanian in Paris, Art Digest 28, IV, New York
  • Profile of Jean Arp, Art DigestVII, New York
  • Mondrian indésirable, Art d’aujourd’hui n°1, 5ème série p1
  • Mondrian peintre figuratif, XXème siècle, 4
  • Complément à la Scandinavie, Art d’aujourd’hui n°1, 5ème série, p13 à 15.
  • Léon Zack, Art d’aujourd’hui, n° 2/3, 5ème série, p 61
  • René Legrand, Art d’aujourd’hui n°2/3, 5ème série, p 62
  • René Legrand, Art d’aujourd’hui, n°4, 5ème série, p31
  • Roberta Gonzales, Art d’aujourd’hui, n°2/3, 5ème série, p63
  • Huguette Bertrand, Art d’aujourd’hui 2/3, 5ème série, p 63
  • Rossiné, Art d’aujourd’hui n°2/3, 5ème série, p64
  • Francis Bott, Art d’aujourd’hui n°2/3, 5ème série, p65
  • La synthèse des arts, est-elle possible ? Art d’aujourd’hui, n° 4/5, 5ème série.
  • Staritsky, Art d’aujourd’hui n°4/5, 5ème série, p 60
  • Maria Manton, Art d’aujourd’hui, n°4/5,5ème série, p 60
  • Kayler, Art d’aujourd’hui, n°4/5,5ème série, p 60
  • Dumitresco, Art d’aujourd’hui n°4/5, 5ème série, p62
  • Schöffer, Art d’aujourd’hui n°4/5, 5ème série, p 64
  • Le salon des réalités nouvelles, Art d’aujourd’hui n°6, 5ème série, p29
  • Barta, Art d’aujourd’hui, n°6, 5ème série, p 32
  • Baumeister, Art d’aujourd’hui, n°1, 5ème série, p 30
  • Art sacré, Art d’aujourd’hui, 7, 5ème série, p 9 à 12

  • Le commerce de l’art, Art d’aujourd’hui, n°7, 5ème série, p17

  • Henri Matisse (nécrologie), Art d’aujourd’hui, n°7, 5ème série, p23
  • Georges Mathieu, Art d’aujourd’hui, n°7, 5ème série, p 30
  • Ecole de Paris, 1954 Galerie Charpentier, Art d’aujourd’hui 7
  • La calligraphie Japonaise, Art d’aujourd’hui, n°8, 5ème série, p13 et 14
  • Paule Vézelay, Art d’aujourd’hui, n°8, 5ème série, p12
  • ‘Le Matisse de Barr’, XXe siècle 4
  • Capogrossi, XXe siècle 4

 

  • French Art for Caracas, report on the Galleries, Art Digest, 15.I.
  • Giacometti à la Galerie Maeght, Preuves 41, VII.
  • Collages and Emile Bernard, Art Digest, 1.VII.
  • Un Quatuor de peintres, Preuves, IX.
  • Giacometti and Sartre, Art Digest, 10.X.
  • Léger, Art d’aujourd’hui, n°8, 5ème série, p31.
  • Alechinsky, Art d’aujourd’hui, n°8, 5ème série, p31
  • Picasso, Art Digest, 13.XII.
  • Caracas, Art d’Aujourd’hui, n°7, 5ème série, p 28 et 29
  • Collage, Art d’Aujourd’hui, n°2-3, p1.
  • Deuxième album de sérigraphie, Art d’aujourd’hui, n°7,5ème série, p 28 et 29
  • Maison à Strasbourg en 1927, Art d’aujourd’hui, n°4-5, 5ème série, p 1
  • L’art et la manière, Art d’aujourd’hui, n°7, 5ème série, p 18 et 19

1955

  • Hans Hartung, Art Digest, 1.III, New York
  • Report from Holland (Mondrian in The Hague 5 American in Amsterdam), Art Digest, 15. IV. New York
  • Jeunes peintres au musée de l’Art moderne, Preuves, XII.
  • Humanisme de Mondrian (texte de la conférence du même titre), Aujourd’hui, Art et Architecture,
  • Paul Klee ou la création ininterrompue, Preuves, III.
  • Art Moderne, ancien et nouveau, Amsterdam Aujourd’hui, Art et Architecture, n°4
  • Au temps de l’avant-garde, L’œil 11
  • Le Style et le cri en 1955, Aujourd’hui, Art et Architecture, n°3
  • Matière à discussion, XXe siècle 5
  • Klee et Villon, Preuves
  • Baumeister, Art d’aujourd’hui, 5
  • The New Season is Open, Art Digest, 15.I.
  • The Galerie Rive Droite, Art Digest, 1.III.
  • Paris Galleries, Art Digest, 1. IV.
  • Paris, Art Digest, 1. IV.
  • Paris, Art Digest, 15.VII.
  • Mondrian, Wetenschap en Samenleving, VII
  • Une demeure pour l’esprit, Art d’aujourd’hui, 2
  • Hofmann, Art d’aujourd’hui, 2
  • Calligraphy as expression, exhibition at Fried Gall, Art Digest 29, V.

1956

  • Un musée militant, L’Œil 14
  • De Stijl, L’œil, 21

  • Le futurisme…. Hier, L’Œil, 14
  • Le Collage Dadaïste, XXe siècle, 6
  • Arte Abstracto 1955 en Paris, Compas, 4, Vénézuela

1957

  • Mondrian, Art d’aujourd’hui, 11
  • L’œuvre figurative de Mondrian, Apollo LXV
  • Yesterday, today, tomorrow, The world of abstract art, Wittenborn, New York
  • Le retour de Mondrian ou les cendres brûlantes, Art d’aujourd’hui, I.
  • 50 ans de peinture abstraite, Combat-Art, 17.VI.
  • Hier, Aujourd’hui, Demain, Art d’aujourd’hui, 13.VI.
  • Jean Arp, L’Œil 28
  • Piet Mondrian in New York, Werk 3
  • Piet Mondrian et le nouveau réalisme, XXe siècle 9
  • L’Internationale Dada, L’Œil 2, IV.
  • L’Amateur critique : le critique en 50 ans de la peinture abstraite, Combat-Art, 17.VI.
  • Delaunay te Gambais in 1950, Museumjournaal, XI.

1958

  • Synchronies (S. Macdonald-Wright et Morgan Russel), L’Oeil 37

  • Mondrian, décors, Art d’aujourd’hui, 17.
  • Regardons mieux la sculpture, Art d’aujourd’hui, 19, IX.
  • La sculpture suisse à Berne, Art d’aujourd’hui, 19

1959

  • Le choix d’un critique, L’œil 49
  • Peintures construites, L’œil 58 X.
  • Sens et permanence de la peinture construite, Quadrum 8
  • Arguments pour la Sculpture, Courrier de la chambre spéciale des arts et des lettres, I., Luxembourg
  • Notizen über die idée der konstruktion, Kunstbrief 5, IV, Frankfurt
  • Promotion de la sculpture, Cimaise, VI.
  • Gledajmo bolje skulpturn, Covjek I proctor 85, 15.IV, Zagreb
  • Sculpture et Architecture, Habiter, XI., Bruxelles

1960

  • Pleidooi voor de beeldhouwkunst, Streven, V, Belgique
  • La Mostra Larionov e Gontcharova (avec G. Apollinaire), 1 4 Soli 5/6, Torino

1961

  • Mondrian inactuel (texte de la conférence du même titre), Quadrum 12
  • L’art en Allemagne après la guerre, Istan, Orient-Occident 5, VI.
  • Beeldhouwkunst en Bouwkunst, Sanirama 1, VII, Paris/Anvers
  • Reliefs construits, XXe siècle 23, V.

1962

  • La notion d’architecture dans la peinture contemporaine (texte de la conférence du mem titre), Bulletin Musée Royal des Beaux-Arts, Bruxelles
  • De Stijl, XXe siècle 19, VI.
  • Art Construit, XXe siècle, 24.VI.
  • La Sculpture de Gisiger, Cinquième Saison 16

1963

  • Que sera l’art dans 20 ans (réponse à l’enquête), Arts-Spectacles, 9.I, Paris
  • Mondrian, Enciclopedia Universale d’Arte. vol. IX.
  • Het begrip architectuur in de hedendaagse schilderkunst, De Vlaamse Gids

1966

  • Mondrian et la pensée de Schoenmaekers, Werk 53, IX.
  • Perspectives sur Dada, années vingt, Cahiers de l’association pour l’étude de Dada et du Surréalisme n°1.
  • Victor Servranckx ‘Opus 47’, Openbaar Kunstbezit in Vlaanderen

1968

  • Otto Greis, Badischer Kunstverein, Karlsruhe

1970

  • De Stijl, Cimaise Spécial De Stijl, XI/
  • Interview M.S. avec J.J. Levêque, Cimaise,
  • Barros, XXe siècle 34, VI.

1972

  • Promenade dans Geer van Velde, L’art vivant, VI/ VII.
  • Après la cour des miracles, La Tour de Feu 14, VI.
  • Le témoignage de M.S. : Mondrian, peintre figuratif : le peintre de la « nouvelle réalité”, XXe siècle 38, VI.

 

1973

  • Souvenirs en pizzicato (memories in pizzicato), XXe siècle 40, vol. 35, VI.
  • La tendenza alla ripetizione dei segni semptici nell’ arte contemporanea (texte de la conférence sur la tendance à la répétition des signes géométriques simples dans l’art contemporain), Arte a Società, X, Roma
  • Exit Fritz Glarner, XXe siècle, 40

1974

  • Notes sur la critique de l’art, Construire 44, X, Lausanne

1975

  • Les artistes et les autres (notes sur le spectateur), Construire 16, IV, Lausanne
  • Interview avec Martine Palmé, Les Nouvelles Littéraires. 17-23
  • Le Silence et la ligne (interview enregistre par Sylvio Acatos), Construire 51, XII, Lausanne
  • Témoignage, Torrès Garcia construction et symboles, MNAM Paris.

1976

  • Europe-Amérique ou le jeu des libertés, Construire 26, Lausanne

  • La conquête des Delaunay, Construire 30, Lausanne

1980

  • Entretien avec Anna Erede « Orpheus within » Resurgence, p 24 et 25

1984

  • Penser, c’est être libre (1943), L’Hippocampe, n3, 1984, Paris.

1991

  • Le Peintre, le poète, Poésie présente, n 78, 1991.

1994

  • Der Nil ist grün, Ingeborg Bosch, Treffpunkt Kunst, Saarlouis, 1994.

1996

  • Paul Van Ostaijen, Interview with Michel Seuphor par Henri-Floris Jespers. Kunst & Cultuur, 96-03, mars 1996.

articles publiés dans des revues d’art

(liste établie à partir de la bibliographie de la Monographie Seuphor de Mercator Fonds, 1976)

1922

  • Derde kongres voor modern kunst. Brugge 5 en 6 oogst 1922. Het Overzicht, numéro 11-12. Anvers, 1922
  • De Natuur, Zij, De Mens, Hij. Het Overzicht, numéro 14, décembre 1922
  • Toneel. Het Overzicht, numéro 14, décembre 1922

1923

  • Bij de Ontwerpen van Dr Berlage. Het Overzicht, numéro 15, Mars-Avril 1923
  • Toneelkronijk, Het Overzicht, numéro 16, May-Juin 1923
  • Parijsse Letterkundigen. Het Overzicht, numéro 17, septembre 1923

1924

  • Over Kunst in 12 punt, Het Overzicht, numéro 20, Janvier 1924
  • Hollandse Dichters van 1923, Het Overzicht, numéro 20, Janvier 1924
  • Kronijk uit Parijs. Het Overzicht, numéro 21, avril 1924

1930

  • Pour la défense d’une architecture (Manifeste), Cercle et Carré, 1, Paris, 1930.
  • Poétique nouvelle, Cercle et Carré, 3, Paris, 1930.

1936

  • Le poète et son temps, Les cahiers du journal des poètes, série Enquêtes, n°16, p 51 à 55

1937

  • Christen-calvinist (article sur Mondrian), Opbouwen,

1947

  • Le dessin suit son idée, dessin de Survage, Les Bibliophiles alésiens
  • Cubistes et abstraits sont les hôtes du Palais des Papes, Cévennes (Alès), VIll.
  • Peinture, Faune et Flore à Monaco, Cévennes (Alès), IX.
  • Picasso à Antibes, Cévennes (Alès), 22.

1948

  • L’exposition des arguments, Saisie motivée des principaux peintres de ce 1. De Matisse à Miro, 2. De Dufy à Lurat, 3. Ensor et notes, Les Bibliophiles alésiens
  • La grande nouveauté de la musique, Les Bibliophiles alésiens
  • Claire et Yvan Goll, L’Aube,I.

  • La destinée de Piet Mondrian, L’Aube, 1.
  • « Mon Faust » de Valery, L’Aube, VI.
  • Lucien Fugrihe, L’Aube, VII.
  • Braque, Picasso et Sophie Taeuber-Arp, L’Aube, VIII.
  • Les Réalités Nouvelles n’admettent pas … , L’Aube, 4. VIII.
  • Artaud et van Gogh, L’Aube, 22. IX.
  • En 1648 naquit, dans l’atelier de Rembrandt … L’Aube, 2. IX.
  • Le tricentenaire de l’Emmaüs de Rembrandt, L’Aube, IX.
  • Le Christ à Emmaüs, Arts, X.
  • Jeunesse de Picabia, Arts, 19.
  • Revue « Courrier », 10 no’s (juillet 1947 – décembre. 1948) (textes de e. M. Seuphor, R.A. Benoit, R. Toulouse, Max Jacob, Survage, Jean Arp, Kandinsky, Lurat, Francis Picabia), Les Bibliophiles alésiens
  • Les Arts en province, 5 numéros, Les Bibliophiles alésiens

1949

  • Les révolutions sont des ballons d’essai, Derrière le miroir,
  • Piet Mondrian et les origines du néoplasticisme, Art d’Aujourd’hui, n°5 1ères série,2 pages.
  • Promenade autour de Vieira da Silva, Cahiers d’art
  • Les Jobards, Cévennes, 11.
  • Les débuts de l’art abstrait, Amis de l’art 8
  • George Koskas, Derrière le miroir 22, X.

  • Le mur, Art d’Aujourd’hui, n°1, 1ère série n.p
  • Bazaine, Art d’Aujourd’hui n° 6, XII

1950

  • Sophie Taeuber-Arp, Jean Arp, Art d’Aujourd’hui, n° 10/11, 1ère série juin 1950 p 28 à 33
  • L’Orphisme, Art d’Aujourd’hui n°7/8, 1ère série, p25 et 26.
  • Henri Davring, Art d’Aujourd’hui n°9, 1ère série, p 23
  • Leo Maillet, Art d’Aujourd’hui n°10/11, 1ère série, p24
  • Schöffer, Art d’Aujourd’hui n°10/11,1ère série, p 24
  • Les Muses fonctionnaires, Art d’Aujourd’hui, n°1, 2ème série, p 19.
  • Suprématisme et néoplasticisme, Art d’Aujourd’hui n°7/8, p 22 à 24.
  • Les Sonnets de Jean Cassou, L’Aube, 17.
  • Painting in France, Magazine of Art 43
  • Mondrian, Art d’Aujourd’hui, n°6, 1ère série, n.p

1951

  • Temps héroïques et survivance de l’art abstrait, Spazio, , Roma
  • Paris-New York, Art d’Aujourd’hui, n°6, 2ème série, numéro spécial sur La peinture aux Etats-Unis. P 4 à 15.

 

  • Le peintre Van der Leck, Werk, , Winthertur
  • Véhémences confrontées, Art d’Aujourd’hui 2e no. 5, IV. / V.
  • Espace animé, Art d’Aujourd’hui, n°5, 2ème série, 2ème de couverture.
  • Robert Delaunay, Art d’Aujourd’hui, n°8, 2ème série p12-13
  • Exposition « De Stijl », Museum Amsterdam, Art d’aujourd’hui, n°8, 2ème série, p 26
  • Anthoons, Art d’Aujourd’hui, n°8, 2ème série, p 32
  • Lapicque, Art d’Aujourd’hui, n°7, 2ème série, p 32
  • Pink, Art d’Aujourd’hui, n°5, 3ème série, p 29

1952

  • Le vide actif, XXe siècle n°2
  • Histoire sommaire du Tableau-poème, XXe siècle, n°3, p 21à 25.
  • II n’y a pas de repos, Derrière le miroir, X.

  • Piet Mondrian 1914-1918, Magazine of art 45, V.
  • Marcelle Cahn, Art d’Aujourd’hui, n°3-4, 3ème série, p 62
  • Severini, Art d’Aujourd’hui, n°5, 3ème série, p29
  • Les Américains à la Galerie de France, Art d’Aujourd’hui, / III.
  • Paris – New York 1951, Modern artists in America, Wittenborn, New York
  • Les mosaïques de Severini, Art d’aujourd’hui,

1953

  • L’art de ce siècle, Cimaise 2,
  • The best of the Cubists, Art Digest, III, New York

  • L’Amérique à Paris, Preuves, VI
  • Guide for July, Art Digest, VII, New York
  • Note sur les rapports de l’art et de la société, Cimaise 4/5, VII
  • La  nouvelle   installation   du   musée   du   Louvre, Preuves VIII
  • The spirit blows where it will, Art Digest, XI, New York
  • Theo van Doesburg, Art d’Aujourd’hui, n° 8, 4ème série, p1.
  • Islande, Art d’Aujourd’hui, n°7, 4ème série, p 16 et 17.
  • L’Aubette de Strasbourg, Art d’Aujourd’hui n°8, 4ème série, p 10 à 13.
  • All’s fair, Surveys of today’s art at two Midwestern Universities, Art Digest, III.
  • Mondrian parmi les gratte-ciels, Cimaise 3, IV
  • Reichel à la Galerie Jeanne Bucher, Preuves,
  • Contrasts and Varieties, Art Digest, VI.
  • Americans in town, Art Digest, V.
  • Klee chez Berggruen, Preuves,
  • Paris Round-up, Art Digest, 15. IV.
  • Réalités Nouvelles, Art Digest, VIII
  • Eaux-fortes à la Hune, Art d’aujourd’hui 7, X.
  • Wostan, Art d’aujourd’hui 7, X.
  • Nishinoma, Art d’aujourd’hui 7, X.
  • Jean Lombard, Art d’aujourd’hui 7, X.
  • The Louvre’s new installations, Art Digest, 15. IX.
  • Allemagne, Art d’aujourd’hui, n°6, 4ème série, 1953, p 1
  • Le premier séjour de Mondrian à Paris 1912-14, Preuves, X.
  • Paris, Art Digest, 15, III/9, VI/10, VIII
  • Le Corbusier, Art Digest, 15. XII.
  • Breuil, Art d’aujourd’hui, n°8, 4ème série, p30
  • Lapicque, Art d’aujourd’hui, n°8, 4ème série, p 29
  • Mary Webb, Art d’aujourd’hui, n°8, 4ème série, p 30.
  • Kolos Vari, Art d’aujourd’hui, XII.
  • Agam, Art d’aujourd’hui, n°8, 4ème série, p32
  • Le Corbusier, Art d’aujourd’hui, n°8, 4ème série, p26.
  • Un musée dans les bois, Art d’Aujourd’hui, n°8, 4ème série, p1

1954

  • Epitaphe à Picabia, Preuves,
  • The neglect of Mondrian, Art Digest, 15.II, New York
  • Ensor, Preuves, V.
  • Algèbres et géométries, Cimaise 6, V.
  • A Tasmanian in Paris, Art Digest 28, IV, New York
  • Profile of Jean Arp, Art DigestVII, New York
  • Mondrian indésirable, Art d’aujourd’hui n°1, 5ème série p1
  • Mondrian peintre figuratif, XXème siècle, 4
  • Complément à la Scandinavie, Art d’aujourd’hui n°1, 5ème série, p13 à 15.
  • Léon Zack, Art d’aujourd’hui, n° 2/3, 5ème série, p 61
  • René Legrand, Art d’aujourd’hui n°2/3, 5ème série, p 62
  • René Legrand, Art d’aujourd’hui, n°4, 5ème série, p31
  • Roberta Gonzales, Art d’aujourd’hui, n°2/3, 5ème série, p63
  • Huguette Bertrand, Art d’aujourd’hui 2/3, 5ème série, p 63
  • Rossiné, Art d’aujourd’hui n°2/3, 5ème série, p64
  • Francis Bott, Art d’aujourd’hui n°2/3, 5ème série, p65
  • La synthèse des arts, est-elle possible ? Art d’aujourd’hui, n° 4/5, 5ème série.
  • Staritsky, Art d’aujourd’hui n°4/5, 5ème série, p 60
  • Maria Manton, Art d’aujourd’hui, n°4/5,5ème série, p 60
  • Kayler, Art d’aujourd’hui, n°4/5,5ème série, p 60
  • Dumitresco, Art d’aujourd’hui n°4/5, 5ème série, p62
  • Schöffer, Art d’aujourd’hui n°4/5, 5ème série, p 64
  • Le salon des réalités nouvelles, Art d’aujourd’hui n°6, 5ème série, p29
  • Barta, Art d’aujourd’hui, n°6, 5ème série, p 32
  • Baumeister, Art d’aujourd’hui, n°1, 5ème série, p 30
  • Art sacré, Art d’aujourd’hui, 7, 5ème série, p 9 à 12

  • Le commerce de l’art, Art d’aujourd’hui, n°7, 5ème série, p17

  • Henri Matisse (nécrologie), Art d’aujourd’hui, n°7, 5ème série, p23
  • Georges Mathieu, Art d’aujourd’hui, n°7, 5ème série, p 30
  • Ecole de Paris, 1954 Galerie Charpentier, Art d’aujourd’hui 7
  • La calligraphie Japonaise, Art d’aujourd’hui, n°8, 5ème série, p13 et 14
  • Paule Vézelay, Art d’aujourd’hui, n°8, 5ème série, p12
  • ‘Le Matisse de Barr’, XXe siècle 4
  • Capogrossi, XXe siècle 4

 

  • French Art for Caracas, report on the Galleries, Art Digest, 15.I.
  • Giacometti à la Galerie Maeght, Preuves 41, VII.
  • Collages and Emile Bernard, Art Digest, 1.VII.
  • Un Quatuor de peintres, Preuves, IX.
  • Giacometti and Sartre, Art Digest, 10.X.
  • Léger, Art d’aujourd’hui, n°8, 5ème série, p31.
  • Alechinsky, Art d’aujourd’hui, n°8, 5ème série, p31
  • Picasso, Art Digest, 13.XII.
  • Caracas, Art d’Aujourd’hui, n°7, 5ème série, p 28 et 29
  • Collage, Art d’Aujourd’hui, n°2-3, p1.
  • Deuxième album de sérigraphie, Art d’aujourd’hui, n°7,5ème série, p 28 et 29
  • Maison à Strasbourg en 1927, Art d’aujourd’hui, n°4-5, 5ème série, p 1
  • L’art et la manière, Art d’aujourd’hui, n°7, 5ème série, p 18 et 19

1955

  • Hans Hartung, Art Digest, 1.III, New York
  • Report from Holland (Mondrian in The Hague 5 American in Amsterdam), Art Digest, 15. IV. New York
  • Jeunes peintres au musée de l’Art moderne, Preuves, XII.
  • Humanisme de Mondrian (texte de la conférence du même titre), Aujourd’hui, Art et Architecture,
  • Paul Klee ou la création ininterrompue, Preuves, III.
  • Art Moderne, ancien et nouveau, Amsterdam Aujourd’hui, Art et Architecture, n°4
  • Au temps de l’avant-garde, L’œil 11
  • Le Style et le cri en 1955, Aujourd’hui, Art et Architecture, n°3
  • Matière à discussion, XXe siècle 5
  • Klee et Villon, Preuves
  • Baumeister, Art d’aujourd’hui, 5
  • The New Season is Open, Art Digest, 15.I.
  • The Galerie Rive Droite, Art Digest, 1.III.
  • Paris Galleries, Art Digest, 1. IV.
  • Paris, Art Digest, 1. IV.
  • Paris, Art Digest, 15.VII.
  • Mondrian, Wetenschap en Samenleving, VII
  • Une demeure pour l’esprit, Art d’aujourd’hui, 2
  • Hofmann, Art d’aujourd’hui, 2
  • Calligraphy as expression, exhibition at Fried Gall, Art Digest 29, V.

1956

  • Un musée militant, L’Œil 14
  • De Stijl, L’œil, 21

  • Le futurisme…. Hier, L’Œil, 14
  • Le Collage Dadaïste, XXe siècle, 6
  • Arte Abstracto 1955 en Paris, Compas, 4, Vénézuela

1957

  • Mondrian, Art d’aujourd’hui, 11
  • L’œuvre figurative de Mondrian, Apollo LXV
  • Yesterday, today, tomorrow, The world of abstract art, Wittenborn, New York
  • Le retour de Mondrian ou les cendres brûlantes, Art d’aujourd’hui, I.
  • 50 ans de peinture abstraite, Combat-Art, 17.VI.
  • Hier, Aujourd’hui, Demain, Art d’aujourd’hui, 13.VI.
  • Jean Arp, L’Œil 28
  • Piet Mondrian in New York, Werk 3
  • Piet Mondrian et le nouveau réalisme, XXe siècle 9
  • L’Internationale Dada, L’Œil 2, IV.
  • L’Amateur critique : le critique en 50 ans de la peinture abstraite, Combat-Art, 17.VI.
  • Delaunay te Gambais in 1950, Museumjournaal, XI.

1958

  • Synchronies (S. Macdonald-Wright et Morgan Russel), L’Oeil 37

  • Mondrian, décors, Art d’aujourd’hui, 17.
  • Regardons mieux la sculpture, Art d’aujourd’hui, 19, IX.
  • La sculpture suisse à Berne, Art d’aujourd’hui, 19

1959

  • Le choix d’un critique, L’œil 49
  • Peintures construites, L’œil 58 X.
  • Sens et permanence de la peinture construite, Quadrum 8
  • Arguments pour la Sculpture, Courrier de la chambre spéciale des arts et des lettres, I., Luxembourg
  • Notizen über die idée der konstruktion, Kunstbrief 5, IV, Frankfurt
  • Promotion de la sculpture, Cimaise, VI.
  • Gledajmo bolje skulpturn, Covjek I proctor 85, 15.IV, Zagreb
  • Sculpture et Architecture, Habiter, XI., Bruxelles

1960

  • Pleidooi voor de beeldhouwkunst, Streven, V, Belgique
  • La Mostra Larionov e Gontcharova (avec G. Apollinaire), 1 4 Soli 5/6, Torino

1961

  • Mondrian inactuel (texte de la conférence du même titre), Quadrum 12
  • L’art en Allemagne après la guerre, Istan, Orient-Occident 5, VI.
  • Beeldhouwkunst en Bouwkunst, Sanirama 1, VII, Paris/Anvers
  • Reliefs construits, XXe siècle 23, V.

1962

  • La notion d’architecture dans la peinture contemporaine (texte de la conférence du mem titre), Bulletin Musée Royal des Beaux-Arts, Bruxelles
  • De Stijl, XXe siècle 19, VI.
  • Art Construit, XXe siècle, 24.VI.
  • La Sculpture de Gisiger, Cinquième Saison 16

1963

  • Que sera l’art dans 20 ans (réponse à l’enquête), Arts-Spectacles, 9.I, Paris
  • Mondrian, Enciclopedia Universale d’Arte. vol. IX.
  • Het begrip architectuur in de hedendaagse schilderkunst, De Vlaamse Gids

1966

  • Mondrian et la pensée de Schoenmaekers, Werk 53, IX.
  • Perspectives sur Dada, années vingt, Cahiers de l’association pour l’étude de Dada et du Surréalisme n°1.
  • Victor Servranckx ‘Opus 47’, Openbaar Kunstbezit in Vlaanderen

1968

  • Otto Greis, Badischer Kunstverein, Karlsruhe

1970

  • De Stijl, Cimaise Spécial De Stijl, XI/
  • Interview M.S. avec J.J. Levêque, Cimaise,
  • Barros, XXe siècle 34, VI.

1972

  • Promenade dans Geer van Velde, L’art vivant, VI/ VII.
  • Après la cour des miracles, La Tour de Feu 14, VI.
  • Le témoignage de M.S. : Mondrian, peintre figuratif : le peintre de la « nouvelle réalité”, XXe siècle 38, VI.

 

1973

  • Souvenirs en pizzicato (memories in pizzicato), XXe siècle 40, vol. 35, VI.
  • La tendenza alla ripetizione dei segni semptici nell’ arte contemporanea (texte de la conférence sur la tendance à la répétition des signes géométriques simples dans l’art contemporain), Arte a Società, X, Roma
  • Exit Fritz Glarner, XXe siècle, 40

1974

  • Notes sur la critique de l’art, Construire 44, X, Lausanne

1975

  • Les artistes et les autres (notes sur le spectateur), Construire 16, IV, Lausanne
  • Interview avec Martine Palmé, Les Nouvelles Littéraires. 17-23
  • Le Silence et la ligne (interview enregistre par Sylvio Acatos), Construire 51, XII, Lausanne
  • Témoignage, Torrès Garcia construction et symboles, MNAM Paris.

1976

  • Europe-Amérique ou le jeu des libertés, Construire 26, Lausanne

  • La conquête des Delaunay, Construire 30, Lausanne

1980

  • Entretien avec Anna Erede « Orpheus within » Resurgence, p 24 et 25

1984

  • Penser, c’est être libre (1943), L’Hippocampe, n3, 1984, Paris.

1991

  • Le Peintre, le poète, Poésie présente, n 78, 1991.

1994

  • Der Nil ist grün, Ingeborg Bosch, Treffpunkt Kunst, Saarlouis, 1994.

1996

  • Paul Van Ostaijen, Interview with Michel Seuphor par Henri-Floris Jespers. Kunst & Cultuur, 96-03, mars 1996.

préfaces de catalogues d’exposition

Introduction ou contributions à des catalogues d’exposition

(liste non-exhaustive extraite de la Monographie Seuphor de Mercator Fonds, 1976)

1946

  • Piet Mondrian : réflexions et souvenirs, Stedelijk Museum, Amsterdam

1947

  • Le chevalet  et le mur, “Sur quatre murs”, Galerie Maeght, Paris, « Derrière le Miroir »,

1948

  • Peinture fraiche (cat. Picabia), Galerie Des Deux Iles
  • Souvenirs des temps héroïques (cat. Le Rayonnisme), Galerie Des Deux Iles
  • Un Quatuor (S. Delaunay, Tauber, A. Magnelli, J. Arp), Galerie Des Deux Iles

1949

  • Grandeur de la petitesse ( Expo.  Survage), Galerie Des Deux Iles
  • Henri Davring, Galerie Des Deux Iles
  • Vieira da Silva, Galerie Pierre
  • Guitou Knoop, Galerie Pierre
  • Eloquence de la ligne (cat. Severini, Picabia, S. Tauber, Hartung, Soulages, etc.), Galerie Des Deux Iles
  • La fin de tout ( Expo. Point, Picabia), Galerie Des Deux Iles
  • D’un art qui coïncide avec le temps (cat. ), musée de Nîmes
  • Peinture de M. Berard (dessins de Arp, Picabia, Survage etc.), Musée d’Alès
  • Vieira da Silva, Galerie Pierre
  • Francis Bott, Galerie Des Deux Iles
  • Rebus, 491, Catalogue-journal de l’exposition Picabia, Galerie Drouin,

1950

  • Willy Anthoons, Galerie Des Deux Iles
  • Wet paint ( Picabia, Pinacotheca), New York
  • Jean Coppel, Galerie Colette Allendy
  • Arp and Taeuber-Arp, Galerie Sidney Janis, New York
  • Préface en trois temps (expo. Jeanne Coppel), Galerie Colette Allendy
  • Henri Davring (Davringhausen), Galerie Des Deux Iles
  • Hans Richter, Galerie Des Deux Iles
  • Leo Maillet, Galerie Des Deux Iles
  • Charles-Richard, Beate et Tom Hulbeck (Hülsenbeck), Galerie Des Deux Iles

1951

  • Willy Anthoons, Galerie P.I.A.W., Liege
  • Aldo Fleischmann, Galerie Colette Allendy
  • De Stijl, Galerie Sidney Janis, New York
  • Arcadie d’Arp, Galerie La Hune

1952

  • H.N. Werkman, Galerie La Hune
  • Nicolas Schöffer, Galerie Mai
  • Picabia, Galerie Colette Allendy
  • Hülsenbeck, Die New Yorker Kantaten, Galerie Berggruen
  • Aurélie Nemours, Galerie Mesure
  • Aldo Fleischmann, Galerie Lutz und Meyer, Stuttgart
  • Hans Richter, Galerie Mai
  • Lutka Pink, Galerie Jeanne Casrel
  • Charlotte Calmis, Galerie Arnaud

1953

  • Capogrossi, Galerie IL Naviglio, Milano
  • Aurelie Nemours, Galerie Colette Allendy
  • Braque graveur, Galerie Berggruen
  • Braque graveur, P.I.A.W., Liège
  • Laubiès, Staritsky, Orix, Van Haardt, Galerie Apollo
  • Quatre et Quatre, Galerie Colette Allendy
  • Nina Negri and Marc du Plantier, Circle and Square Gallery, New York
  • Downing, Debré, van Haardt  , Studio Paul Facchetti, Roma
  • Arp, Sophie Taeuber-Arp, Liège

1954

  • Lee Hersch, Galerie Arnaud
  • Willy Anthoons, Galerie Colette Allendy
  • Willy Baumeister, Galerie Jeanne Bûcher
  • Tryggvadottir, Galerie Colette Allendy
  • Propositions sans position, Brancusi et Arp (exposition sept pionniers de la sculpture moderne), Yverdon
  • Jean Arp, Biennale de Venise, Venezia
  • Lagage, French Art Gallery, Los Angeles

1955

  • Hosiasson, Galerie Du Haut Pavé
  • Vasarely, Galerie Denise René
  • Henri Davring (Davringhausen), Galerie Suzanne de Coninck
  • Frank Maliner, Galerie Colette Allendy.

1956

  • Macdonald-Wright, Gal Arnaud
  • 2 peintres américains, Alcopley et Buffie Johnson, Gal Bing
  • Michel, Galerie Du Haut Pavé

1957

  • Piet Mondrian, œuvres figuratives des collections parisiennes, Galerie Cordier
  • 50 ans de peinture abstraite, Gal Creuze
  • Willy Anthoons, Palais des Beaux Art, Bruxelles
  • Jean Gorin, Galerie Colette Allendy
  • Mondrian (préface album), éd Galerie Denise René

1958

  • « 1914 », préface a 12 eaux fortes de jean Arp (album : 1 rue Gabrielle), éd XXe siècle
  • Marlow Moss, The Hanover Gallery, London
  • Jeune art constructif allemande, Galerie Denise René
  • Hadju, Gal Knoedler, New York
  • El arte abstracto en Europa, Galerie Color Luz, Habana
  • Arp, S Taueber, Seuphor (cinq poèmes inédits), Gal Der Spiegel, Köln
  • Willy Anthoons, A.I.A.W., Liege
  • Néjad (peintures), Galerie La Cour d’Ingres

1959

  • Agam, Galerie Drian, London
  • Repli sur la réserve (école de Paris), Galerie Charpentier
  • Hommage de Nicolaas Warm, Galerie Creuze
  • Yougoslavie constructif chez Denise René, Galerie Denise René
  • Orix, Galerie

1960

  • Kassak, Galerie Denise René
  • Henri Nouveau, Galerie de France
  • Di Teana, Sculpture en acier, Gal Denise René
  • Arp et Mondrian, Galerie Sidney Janis, New York
  • The idea of Construction, Construction and Geometry in Painting, Galerie Chalette, New York
  • Kosice, Galerie Denise René, Paris, Galerie Drian, London
  • Penalba, Galerie Gerson, New York
  • Luc Peire, Galerie Hautefeuille
  • Boris Kleint, Plastische Bilder, Galerie Franck, Frankfurt
  • Abner, Galerie Denise René
  • Rodin, Musée d’Ixelles, Bruxelles
  • Gorin et la plastique pure, musée de l’Art Wallon, Liège

1961

  • Bruno Munari, Galerie Danese, Milano
  • Roger-Francois Thépot, Galerie Hautefeuille

1962

  • Inediti dal carnet de poche de M. Seuphor, Galerie Lorenzelli, Milano
  • Bonfanti, Galerie Lorenzelli, Milano
  • Antonino Virduzzo, cat. Biennale de Venise, Venezia
  • Subirachs, Galerie Mesure
  • Futuristes, Abstraits, Dadaïstes, Galerie A. Schwarz, Milano
  • Willy Anthoons, Galerie Ariel
  • Fleischmann, Pauna Gallery
  • Jeanne Coppel, Galerie Hybler, Kobenhavn
  • Loos, Galerie Des Beaux-Arts

1963

  • Gottfried Honegger, Galerie Gimpel und Hanover, Zürich
  • Leo Breuer, Museum Hagen/Centre Co-Mo, Paris
  • Remarques en marge de la double identité, Galerie Denise René
  • Les vieux amis, une lyromaine pour Marcel Janco (dans le catalogue Janco), Galerie Denise René
  • Thépot, Galerie Librairie La Prouve, Bruxelles

1964

  • Pour Mémoire, cat. Hard Edge, Galerie Denise René
  • Carla Prina, Galerie Ateneo, Madrid
  • Jules Engel, Galerie Robbles, Los Angeles
  • Marcelle Cahn, Galerie Bellechasse
  • Charchoune, Galerie Chimène, Saint Etienne
  • York Wilson, Roberts Gallery, Toronto

1965

  • Larionov et Gontcharova, Galerie A. Schwarz, Milano Carlo Nangeroni, Galerie Lorenzelli, Milano
  • Thépot, Galerie Roberts, Toronto
  • Gorin et la plastique pure, Musée des Beaux-Arts, Nantes
  • Penalba, Galerie Creuzevault
  • Jules Engel, Galerie Zéro, Verona

1966

  • Le système et la règle, cat. Musée de Nantes
  • Jean Gorin, Galerie Yvon Lambert
  • L’Architecture graphique de Francis Deswarte, Galerie René Métras, Barcelona

1967

  • Einleinutg zu einem Konstruktivistenfest, Galerie Denise René – Hans Mayer, Krefeld
  • Beryl Barr-Sharrar, Gal L. Durand
  • Honegger : Kunsthaus Zürich

1968

  • Di Salvatore, Galerie Thommen, Basel
  • Harold Cousins, Galerie Ad Libitum, Antwerpen

1969

  • Augusto Barros, Galerie De Beaume
  • Mondrian, musée de l’Orangerie
  • Contreras-Brunet e Romano Maria Zanotti, Studio d’arte moderna, Via Marghuta, Roma
  • Contreras-Brunet, Centre Co-Mo, Paris
  • Francois, G. Legardeur, J. Ricardon, Gal Demeuge, Besançon
  • Thépot, Galerie Moos ltd, Toronto

1970

  • Bram Bogart, Biennale de Venise, Venezia
  • Aurelie Nemours, Gal Lorenzelli, Bergamo
  • Carlo Nangeroni, Gal du Club 44, La Chaux-de-Fonds
  • Bacci, M. Cusumano, R. Rizzato, Galerie B. Thommen, Bâle

1971

  • Adalberto Mecarelli, Galerie Christian Stein, Torino
  • Luc Peire, Studio Exagon, Merelbeke
  • Carla Prina, Galerie Pro Arte Kasper, Morges
  • Carlo Ciussi, Galerie Martano, Torino

1972

  • Le Sceptre, Galerie Gmurzynska-Bargera, Köln
  • To set the compass (exp. Geometric abstraction 1926-1942), Dallas Museum
  • Contreras-Brunet, Biennale de Venise, Venezia
  • Engel-Pak, Vente Hôtel Drouot, V.

1973

  • Jean Ricardon, Galerie Nouvelles Images, Den Haag
  • Le cercle et le carré, Galerie Pictogramma, Roma
  • Contreras-Brunet, Galerie Delle Trinità, Roma
  • De Stijl—Cercle et Carré, Galerie Gmurzynska, Köln
  • Orix, Marcel Peeters Centrum, Antwerpen
  • Vincent Batbedat, Maison de la culture de Saint Etienne
  • Miro Cusumano, Galerie Beniamino, San Remo
  • Honegger, Galerie Denise René
  • Thépot, Galerie Nouvelles Images, Den Haag

1975

  • Vincent Batbedat, musée de Chartres
  • Entretien avec Bernard Blistène, Galerie Attali
  • Otto van Rees, Centraal Museum, Utrecht, Gemeentemuseum, Den Haag
  • Torres-Garcia, Musée municipal de la ville de Paris
  • L’art Libre est la conscience du temps (expo 60 ans d’art abstrait), Maison de la culture, Reims
  • Staritsky, Galerie C. Ratié
  • Marcelle Cahn, Galerie Denise René
  • Contreras-Brunet, Galerie Nouvelles Images, Den Haag

1994

  • Der Nil ist griin, Ingeborg Bosch, Treffpunkt Kunst, Saarlouis, 1994.

préfaces de catalogues d’exposition

Introduction ou contributions à des catalogues d’exposition

(liste non-exhaustive extraite de la Monographie Seuphor de Mercator Fonds, 1976)

1946

  • Piet Mondrian : réflexions et souvenirs, Stedelijk Museum, Amsterdam

1947

  • Le chevalet  et le mur, “Sur quatre murs”, Galerie Maeght, Paris, « Derrière le Miroir »,

1948

  • Peinture fraiche (cat. Picabia), Galerie Des Deux Iles
  • Souvenirs des temps héroïques (cat. Le Rayonnisme), Galerie Des Deux Iles
  • Un Quatuor (S. Delaunay, Tauber, A. Magnelli, J. Arp), Galerie Des Deux Iles

1949

  • Grandeur de la petitesse ( Expo.  Survage), Galerie Des Deux Iles
  • Henri Davring, Galerie Des Deux Iles
  • Vieira da Silva, Galerie Pierre
  • Guitou Knoop, Galerie Pierre
  • Eloquence de la ligne (cat. Severini, Picabia, S. Tauber, Hartung, Soulages, etc.), Galerie Des Deux Iles
  • La fin de tout ( Expo. Point, Picabia), Galerie Des Deux Iles
  • D’un art qui coïncide avec le temps (cat. ), musée de Nîmes
  • Peinture de M. Berard (dessins de Arp, Picabia, Survage etc.), Musée d’Alès
  • Vieira da Silva, Galerie Pierre
  • Francis Bott, Galerie Des Deux Iles
  • Rebus, 491, Catalogue-journal de l’exposition Picabia, Galerie Drouin,

1950

  • Willy Anthoons, Galerie Des Deux Iles
  • Wet paint ( Picabia, Pinacotheca), New York
  • Jean Coppel, Galerie Colette Allendy
  • Arp and Taeuber-Arp, Galerie Sidney Janis, New York
  • Préface en trois temps (expo. Jeanne Coppel), Galerie Colette Allendy
  • Henri Davring (Davringhausen), Galerie Des Deux Iles
  • Hans Richter, Galerie Des Deux Iles
  • Leo Maillet, Galerie Des Deux Iles
  • Charles-Richard, Beate et Tom Hulbeck (Hülsenbeck), Galerie Des Deux Iles

1951

  • Willy Anthoons, Galerie P.I.A.W., Liege
  • Aldo Fleischmann, Galerie Colette Allendy
  • De Stijl, Galerie Sidney Janis, New York
  • Arcadie d’Arp, Galerie La Hune

1952

  • H.N. Werkman, Galerie La Hune
  • Nicolas Schöffer, Galerie Mai
  • Picabia, Galerie Colette Allendy
  • Hülsenbeck, Die New Yorker Kantaten, Galerie Berggruen
  • Aurélie Nemours, Galerie Mesure
  • Aldo Fleischmann, Galerie Lutz und Meyer, Stuttgart
  • Hans Richter, Galerie Mai
  • Lutka Pink, Galerie Jeanne Casrel
  • Charlotte Calmis, Galerie Arnaud

1953

  • Capogrossi, Galerie IL Naviglio, Milano
  • Aurelie Nemours, Galerie Colette Allendy
  • Braque graveur, Galerie Berggruen
  • Braque graveur, P.I.A.W., Liège
  • Laubiès, Staritsky, Orix, Van Haardt, Galerie Apollo
  • Quatre et Quatre, Galerie Colette Allendy
  • Nina Negri and Marc du Plantier, Circle and Square Gallery, New York
  • Downing, Debré, van Haardt  , Studio Paul Facchetti, Roma
  • Arp, Sophie Taeuber-Arp, Liège

1954

  • Lee Hersch, Galerie Arnaud
  • Willy Anthoons, Galerie Colette Allendy
  • Willy Baumeister, Galerie Jeanne Bûcher
  • Tryggvadottir, Galerie Colette Allendy
  • Propositions sans position, Brancusi et Arp (exposition sept pionniers de la sculpture moderne), Yverdon
  • Jean Arp, Biennale de Venise, Venezia
  • Lagage, French Art Gallery, Los Angeles

1955

  • Hosiasson, Galerie Du Haut Pavé
  • Vasarely, Galerie Denise René
  • Henri Davring (Davringhausen), Galerie Suzanne de Coninck
  • Frank Maliner, Galerie Colette Allendy.

1956

  • Macdonald-Wright, Gal Arnaud
  • 2 peintres américains, Alcopley et Buffie Johnson, Gal Bing
  • Michel, Galerie Du Haut Pavé

1957

  • Piet Mondrian, œuvres figuratives des collections parisiennes, Galerie Cordier
  • 50 ans de peinture abstraite, Gal Creuze
  • Willy Anthoons, Palais des Beaux Art, Bruxelles
  • Jean Gorin, Galerie Colette Allendy
  • Mondrian (préface album), éd Galerie Denise René

1958

  • « 1914 », préface a 12 eaux fortes de jean Arp (album : 1 rue Gabrielle), éd XXe siècle
  • Marlow Moss, The Hanover Gallery, London
  • Jeune art constructif allemande, Galerie Denise René
  • Hadju, Gal Knoedler, New York
  • El arte abstracto en Europa, Galerie Color Luz, Habana
  • Arp, S Taueber, Seuphor (cinq poèmes inédits), Gal Der Spiegel, Köln
  • Willy Anthoons, A.I.A.W., Liege
  • Néjad (peintures), Galerie La Cour d’Ingres

1959

  • Agam, Galerie Drian, London
  • Repli sur la réserve (école de Paris), Galerie Charpentier
  • Hommage de Nicolaas Warm, Galerie Creuze
  • Yougoslavie constructif chez Denise René, Galerie Denise René
  • Orix, Galerie

1960

  • Kassak, Galerie Denise René
  • Henri Nouveau, Galerie de France
  • Di Teana, Sculpture en acier, Gal Denise René
  • Arp et Mondrian, Galerie Sidney Janis, New York
  • The idea of Construction, Construction and Geometry in Painting, Galerie Chalette, New York
  • Kosice, Galerie Denise René, Paris, Galerie Drian, London
  • Penalba, Galerie Gerson, New York
  • Luc Peire, Galerie Hautefeuille
  • Boris Kleint, Plastische Bilder, Galerie Franck, Frankfurt
  • Abner, Galerie Denise René
  • Rodin, Musée d’Ixelles, Bruxelles
  • Gorin et la plastique pure, musée de l’Art Wallon, Liège

1961

  • Bruno Munari, Galerie Danese, Milano
  • Roger-Francois Thépot, Galerie Hautefeuille

1962

  • Inediti dal carnet de poche de M. Seuphor, Galerie Lorenzelli, Milano
  • Bonfanti, Galerie Lorenzelli, Milano
  • Antonino Virduzzo, cat. Biennale de Venise, Venezia
  • Subirachs, Galerie Mesure
  • Futuristes, Abstraits, Dadaïstes, Galerie A. Schwarz, Milano
  • Willy Anthoons, Galerie Ariel
  • Fleischmann, Pauna Gallery
  • Jeanne Coppel, Galerie Hybler, Kobenhavn
  • Loos, Galerie Des Beaux-Arts

1963

  • Gottfried Honegger, Galerie Gimpel und Hanover, Zürich
  • Leo Breuer, Museum Hagen/Centre Co-Mo, Paris
  • Remarques en marge de la double identité, Galerie Denise René
  • Les vieux amis, une lyromaine pour Marcel Janco (dans le catalogue Janco), Galerie Denise René
  • Thépot, Galerie Librairie La Prouve, Bruxelles

1964

  • Pour Mémoire, cat. Hard Edge, Galerie Denise René
  • Carla Prina, Galerie Ateneo, Madrid
  • Jules Engel, Galerie Robbles, Los Angeles
  • Marcelle Cahn, Galerie Bellechasse
  • Charchoune, Galerie Chimène, Saint Etienne
  • York Wilson, Roberts Gallery, Toronto

1965

  • Larionov et Gontcharova, Galerie A. Schwarz, Milano Carlo Nangeroni, Galerie Lorenzelli, Milano
  • Thépot, Galerie Roberts, Toronto
  • Gorin et la plastique pure, Musée des Beaux-Arts, Nantes
  • Penalba, Galerie Creuzevault
  • Jules Engel, Galerie Zéro, Verona

1966

  • Le système et la règle, cat. Musée de Nantes
  • Jean Gorin, Galerie Yvon Lambert
  • L’Architecture graphique de Francis Deswarte, Galerie René Métras, Barcelona

1967

  • Einleinutg zu einem Konstruktivistenfest, Galerie Denise René – Hans Mayer, Krefeld
  • Beryl Barr-Sharrar, Gal L. Durand
  • Honegger : Kunsthaus Zürich

1968

  • Di Salvatore, Galerie Thommen, Basel
  • Harold Cousins, Galerie Ad Libitum, Antwerpen

1969

  • Augusto Barros, Galerie De Beaume
  • Mondrian, musée de l’Orangerie
  • Contreras-Brunet e Romano Maria Zanotti, Studio d’arte moderna, Via Marghuta, Roma
  • Contreras-Brunet, Centre Co-Mo, Paris
  • Francois, G. Legardeur, J. Ricardon, Gal Demeuge, Besançon
  • Thépot, Galerie Moos ltd, Toronto

1970

  • Bram Bogart, Biennale de Venise, Venezia
  • Aurelie Nemours, Gal Lorenzelli, Bergamo
  • Carlo Nangeroni, Gal du Club 44, La Chaux-de-Fonds
  • Bacci, M. Cusumano, R. Rizzato, Galerie B. Thommen, Bâle

1971

  • Adalberto Mecarelli, Galerie Christian Stein, Torino
  • Luc Peire, Studio Exagon, Merelbeke
  • Carla Prina, Galerie Pro Arte Kasper, Morges
  • Carlo Ciussi, Galerie Martano, Torino

1972

  • Le Sceptre, Galerie Gmurzynska-Bargera, Köln
  • To set the compass (exp. Geometric abstraction 1926-1942), Dallas Museum
  • Contreras-Brunet, Biennale de Venise, Venezia
  • Engel-Pak, Vente Hôtel Drouot, V.

1973

  • Jean Ricardon, Galerie Nouvelles Images, Den Haag
  • Le cercle et le carré, Galerie Pictogramma, Roma
  • Contreras-Brunet, Galerie Delle Trinità, Roma
  • De Stijl—Cercle et Carré, Galerie Gmurzynska, Köln
  • Orix, Marcel Peeters Centrum, Antwerpen
  • Vincent Batbedat, Maison de la culture de Saint Etienne
  • Miro Cusumano, Galerie Beniamino, San Remo
  • Honegger, Galerie Denise René
  • Thépot, Galerie Nouvelles Images, Den Haag

1975

  • Vincent Batbedat, musée de Chartres
  • Entretien avec Bernard Blistène, Galerie Attali
  • Otto van Rees, Centraal Museum, Utrecht, Gemeentemuseum, Den Haag
  • Torres-Garcia, Musée municipal de la ville de Paris
  • L’art Libre est la conscience du temps (expo 60 ans d’art abstrait), Maison de la culture, Reims
  • Staritsky, Galerie C. Ratié
  • Marcelle Cahn, Galerie Denise René
  • Contreras-Brunet, Galerie Nouvelles Images, Den Haag

1994

  • Der Nil ist griin, Ingeborg Bosch, Treffpunkt Kunst, Saarlouis, 1994.
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