GOUACHES NÉOPLASTIQUES
GOUACHES NÉOPLASTIQUES
CHEMIN
« Les grandes gouaches que j’ai réalisées entre 1926 et 1929, et dont presque tout a été détruit, portent l’empreinte très nette de problèmes d’ordre technique ou morphologique en relation étroite avec le néoplasticisme : la ligne doublée, la ligne très épaissie jusqu’à devenir plan, le plan de couleur séparé de la ligne noire de partage, la couleur unique fractionnée en nuances, etc.
Trop proche de l’œuvre de Mondrian, à qui me liait une grande amitié, et ne voulant pas être un « brillant disciple », j’abandonnais cette voie dès 1930.
Pendant plusieurs années j’ai navigué dans les eaux de l’incertitude et de l’interrogation, jusqu’à ce que, à travers les dessins unilinéaires, j’accède lentement à la définition de la ligne horizontale répétée à l’infini comme on trace un sillon.
J’avais trouvé l’exercice plastique le plus simple, le plus facile, le plus pacifiant, tant pour l’auteur que pour le spectateur. Presque en même temps, l’épargne blanche, que j’ai nommée lacune, s’est révélée à mes étonnements. J’avais ainsi amorcé la voie que je n’ai plus quittée depuis 1951. »
17 décembre 1983, Seuphor
CHEMIN
« Les grandes gouaches que j’ai réalisées entre 1926 et 1929, et dont presque tout a été détruit, portent l’empreinte très nette de problèmes d’ordre technique ou morphologique en relation étroite avec le néoplasticisme : la ligne doublée, la ligne très épaissie jusqu’à devenir plan, le plan de couleur séparé de la ligne noire de partage, la couleur unique fractionnée en nuances, etc.
Trop proche de l’œuvre de Mondrian, à qui me liait une grande amitié, et ne voulant pas être un « brillant disciple », j’abandonnais cette voie dès 1930.
Pendant plusieurs années j’ai navigué dans les eaux de l’incertitude et de l’interrogation, jusqu’à ce que, à travers les dessins unilinéaires, j’accède lentement à la définition de la ligne horizontale répétée à l’infini comme on trace un sillon.
J’avais trouvé l’exercice plastique le plus simple, le plus facile, le plus pacifiant, tant pour l’auteur que pour le spectateur. Presque en même temps, l’épargne blanche, que j’ai nommée lacune, s’est révélée à mes étonnements. J’avais ainsi amorcé la voie que je n’ai plus quittée depuis 1951. »
17 décembre 1983, Seuphor
« Mondrian voyait ces œuvres sur les murs de mon petit appartement, à Vanves, quand il venait le dimanche se joindre à d’autres amis, et il ne disait rien. C’est ce mutisme obstiné de mon grand ami qui, sans doute, m’a dissuadé de poursuivre dans cette voie, et c’est très bien ainsi. C’est Mondrian qui avait raison. Déjà alors je savais, sans le formuler clairement, qu’il n’y a pas de grands disciples et que les formes d’art ne servent qu’une fois. »
↑
Référence : Jean Branchet, extrait de : Entretiens sur Michel Seuphor
Actes du colloque international de l’université de Nantes
13,14 et 15 mars 1985. Editions Meridiens Klincksiec
« Mondrian voyait ces œuvres sur les murs de mon petit appartement, à Vanves, quand il venait le dimanche se joindre à d’autres amis, et il ne disait rien. C’est ce mutisme obstiné de mon grand ami qui, sans doute, m’a dissuadé de poursuivre dans cette voie, et c’est très bien ainsi. C’est Mondrian qui avait raison. Déjà alors je savais, sans le formuler clairement, qu’il n’y a pas de grands disciples et que les formes d’art ne servent qu’une fois. »
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Référence : Jean Branchet, extrait de : Entretiens sur Michel Seuphor
Actes du colloque international de l’université de Nantes
13,14 et 15 mars 1985. Editions Meridiens Klincksiec
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Première gouache géométrique de Seuphor, 1926
Photo en noir et blanc du tableau original
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Esquisse d'une gouache, 1929
Photo en noir et blanc du tableau original
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Gouache de 1929, originale, album photo
Photo en noir et blanc du tableau original
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Composition sans titre
Sérigraphie de 1974 (originale de 1929)
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Composition n°II, 1929, originale, album photo
Photos en noir et blanc du tableau original
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Composition n°V
Sérigraphie de 1974 (originale de 1929)
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Composition n°VIII, gouachePhoto en noir et blanc du tableau original
1929, album photo↑
Première gouache géométrique de Seuphor, 1926
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Composition n°II
Sérigraphie de 1974 (originale de 1929)
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Composition n°II, 1929, originale, album photo
Photos en noir et blanc du tableau original
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Transcription d'une gouache en noir et blanc, dessin à lacunes, 16 avril 1974
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Esquisse d'une gouache, 1929
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Composition n°V
Sérigraphie de 1974 (originale de 1929)
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Composition n°VIII, gouachePhoto en noir et blanc du tableau original
1929, album photo↑
Composition n°VIII, gouacheSérigraphie de 1974 (originale de 1929)
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Transcription d'une gouache en noir et blanc, dessin à lacunes, 19 juin 1929